Le 16e congrès de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) s’est tenu à Bobo Dioulasso. En 2015, sa candidature avait été rejetée par le Conseil constitutionnel en application du Code électoral qui excluait tous ceux qui avaient soutenu le projet de modification de la Constitution souhaite par Blaise Compaoré.
« J’accepte d’être investi comme candidat de l’ADF-RDA ! C’est maintenant qu’on va connaître qui est qui », clame à la tribune Gilbert Noël Ouedraogo. Ce dernier a été désigné et investi à l’unanimité par les militants de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) comme leur candidat pour l’élection présidentielle de 2020 à la suite de leur 16e congrès. « A plusieurs reprises, nous avons reculé ce rendez-vous et nous sommes aujourd’hui face à notre destin et il est temps d’aller à cette rencontre avec notre peuple », dit un militant.
C’est la première fois que Gilbert Ouedraogo ira à la conquête du pouvoir. Après avoir fustigé la gestion du président Roch Marc Christian Kaboré et ses alliés, le candidat de l’ADF-RDA promet de réhabiliter « l’histoire véritable du Burkina Faso » : « je rêve de voir un Burkina Faso uni ! Je rêve de voir un Burkina Faso prospère ! Je rêve de voir un Burkina Faso réconcilié avec lui-même et avec son histoire. Nous allons travailler à ce qu’il y est une entente avec les communautés ! Nous allons travailler à ce que la jeunesse enfin se retrouve, parce que la jeunesse est perdue, parce que la jeunesse aujourd’hui est manipulée, il n’y a pas d’emploi », lance encore le candidat.
Toutefois, Gilbert Ouedraogo reconnait que la tâche ne sera pas facile et appelle ses militants à être « prêts pour le combat ».
RFI