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CHOGUEL fustige la passivité de l’assemblée

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Invité par nos confrères d’Africable, le président du MPR n’a pas manqué de sabrer les députés. Face à la crise au Centre, il estime que l’Assemblée Nationale n’avait pas à attendre aussi longtemps et l’ouverture d’une session ordinaire pour agir. En clair, l’ancien ministre de la Communication estime que les députés devaient convoquer une session extraordinaire pour interpeller dans les plus brefs délais le gouvernement.

Il en veut pour preuve que des parlementaires de France et plusieurs pas étrangers ont anticipé et fait des mises au point qui auront servi dans la gestion de la crise. Une passivité que le tigre ne compte pas cautionner.

Le grand flou autour de Dana Ambassagou  Officiellement le mouvement d’auto-défense de Youssouf Toloba et de Marcelin Guenguere est dissoute. Les hautes autorités en ont ainsi décidé à l’issue du conseil des Ministres extraordinaire consécutif au massacre de Ogossagou et au motif que la milice Dogon s’écarte de ses objectifs. Le hic est que les animateurs de cette milice jurent en mettant le doigt au feu que celle-ci n’a jamais connu une existence régulière. Autrement dit, elle n’a jamais disposé du récépissé qu’on lui prête et qu’elle tiendrait de la Préfecture de Bandiagara.

Or, pour «s’écarter» d’objectifs, il faudrait bien que ceux-ci soient consignés et énoncés dans des textes et statuts  qu’on soumet à l’appréciation de l’autorité de délivrance du récépissé. De quoi s’interroger sur la réelle teneur d’une mesure de dissolution pour un mouvement qui n’existe pas de juré. Il existe en revanche de fait et la mesure appropriée dans ce cas serait l’injonction aux animateurs d’arrêter toutes activités organisées.

La Rédaction

Le Témoin

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