Qu’est-il arrivé aux hélicos de l’armée malienne. Acquis à coups de milliards de nos francs et à grand renfort de réclame, les appareils qui devrait faire la fierté du pays sont pour le moins en deçà de l’exploitation qu’on est en droit d’y attendre. En plus d’être à peine utile pour récupérer des blessés par dizaines, ils manquent aussi aux appels les symboliques. Après le drame d’Ogassagou, par exemple, le président de la République a certes pu se rendre sur les lieux par des moyens aériens mais ce qu’on croyait. L’avion de commandement dans lequel il a pris le départ ne pouvant manifestement être exploitable au delà de Sevaré, le chef Suprême des Armées a dû emprunter un autre avion pour sa destination finale. Il s’est ainsi fait embarquer par un hélico de la Minusma en lieu et place de ceux de l’armée dont la performance a été pourtant loué sur tous les cieux pour justifier leur achat. Il y a manifestement de quoi douter de la qualité du parc aéronautique national quant le premier responsable de la Nation lui-même leur préfère ceux des contingents étrangers.
L’imam DICKO récidive
Le guide religieux a décidé de remettre le couvert. Cette fois ce n’est pas le PM qui est dans le viseur mais IBK en personne.A travers une vidéo de son chargé de communication, Mahmoud Dicko compte dénoncer les drames communautaires d’Ogossagou. Il a appelé le peuple à arrêter ses activités pour rallier la place de l’Indépendance où le président du Haut Conseil islamique compte mettre le Chef de l’État au pilori car il estime que la situation délicate de l’heure est due au fait que ce dernier n’a pas pris au sérieux ses alertes. Sauf que le défi de la mobilisation est à relever après le fiasco, la déconvenue et la vindicte essuyés pas l’un de ses bras armés il y a une dizaine de jours, Mohamed Kimbiri en l’occurrence.
La Rédaction
Le Témoin