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Les députés Rpm se crêpent le chignon

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Durant l’interpellation sur l’école malienne, les élus du parti présidentiel ont entretenu une foire  d’empoignes. En cause, un temps de parole que nombre d’entre eux ont jugé reparti de la plus mauvaise des manières. Mais les députés victimes de la maldonne ne se rendent compte  du couac qu’une fois au pupitre lorsque leur intervention est  brusquement interrompue alors qu’ils ne s’y attendent pas. De quoi provoquer des grincements de dents suivis de remous dans les rangs du groupe parlementaire des Tisserands où moins de 48 heures avant l’interpellation les temps de parole paraissaient équitablement répartis. Frustrés, les contestataires pointeraient du doigt l’élu de la commune IV Moussa Diarra. Ils en veulent également à d’autres d’avoir disposé à eux seuls de 3 fois plus de temps.

La dissonance entre IBK et sa majorité parlementaire

Après que l’élu Mamadou Tounkara s’est ouvertement prononcé pour une motion de censure, la question du changement d’équipe gouvernementale devait être portée à l’arbitrage du président de la République une fois l’interpellation du gouvernement terminée. Un calendrier finalement perturbé, selon nos sources, par la visite du chef de l’Etat en 3ème Région où l’Enfant de Koutiala devait procéder au lancement des travaux de certaines infrastructures dans la ville de Sikasso. Les élus des différents groupes parlementaires de la majorité ont été ainsi éconduits, mais leur déconvenue ne s’est point arrêtée là.   Il nous revient en effet que leur rencontre avec IBK s’est bel et bien tenue en fin de semaine. Et, alors  qu’ils s’attendaient à être confortés dans leur position par la démonstration de force du tandem religieux Mahmoud Dicko-Chérif de Nioro, les députés, à en croire nos confidences, ont été plutôt vivement sermonnés et pris à partie par leur illustre hôte. IBK n’a en effet point apprécié que les élus de sa famille politique montent au créneau pour s’en prendre publiquement à un gouvernement de même obédience. Réalité ou simulation, est-on tenté de s’interroger quand on sait que le fils national, lui-même député,  ne paraissait pas effarouché outre mesure.

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La Rédaction

Le Témoin

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