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CAN 2019 : les réactions après le tirage au sort

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L'Ivoirien Yaya Touré lors du tirage au sort de la CAN 2019.

La Confédération africaine de football (CAF) a procédé au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations 2019 (21 juin-19 juillet en Egypte), ce 12 avril à Gizeh. RFI est allée à la rencontre des sélectionneurs des équipes qualifiées pour la CAN 2019, sitôt après la cérémonie.

Djamel Belmadi (sélectionneur de l’Algérie) : « C’est, à mes yeux, un tirage assez équilibré, avec un Sénégal que tout le monde connaît. Ils ont été mondialistes. Ils vivent une vraie bonne période, depuis deux années au moins. Il y a une certaine stabilité dans leur équipe. Les Sénégalais sont favoris dans cette compétition et pas seulement dans notre groupe. Après, il y a le Kenya et la Tanzanie. Ce sont des équipes qu’il va falloir bien étudier. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que je les connais très bien. Mais il va falloir les prendre au sérieux. Il faudra être prêt dès le premier match, face au Kenyans. »

Sébastien Desabre (sélectionneur de l’Ouganda) : « L’Ouganda a battu l’Egypte 1-0 il y a un en éliminatoires de la Coupe du monde avant de perdre 1-0 ici, en Egypte. Ça a été des matches très serrés. Tout le monde sait qu’on a une génération montante et que ça va être difficile de nous battre. […] La RDC dispose, elle, d’un nombre extraordinaire d’individualités. Ils peuvent former deux équipes de très haut-niveau. C’est un adversaire redoutable. […] Quant au Zimbabwe, ça peut paraître un adversaire avantageux. Mais je connais les Zimbabwéens. Ils ont de grandes qualités, avec de bons joueurs. Donc, ça va être un groupe assez serré, même si l’Egypte fait office de favorite. »

Michel Dussuyer (sélectionneur du Bénin) : « On sait qu’il y a de grandes équipes à cette CAN. Avec le Cameroun et le Ghana, on est servis. Quant à la Guinée-Bissau, c’est une équipe en pleine progression depuis des années et qui s’est qualifiée pour une CAN 2017 durant laquelle elle avait fini fait bonne impression son groupe. Elle complète une poule qui sera forcément difficile pour nous. »

Alain Giresse (sélectionneur de la Tunisie) : « On aurait pu tomber dans un groupe plus difficile, comme celui de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud et du Maroc. […] On va décortiquer nos adversaires, les observer et tout faire pour analyser leur jeu. Et, surtout, on va tout faire pour être dans les meilleures conditions sur tous les plans, avec l’ambition de réussir une grande et belle Coupe d’Afrique des nations. »

Florent Ibenge (sélectionneur de la RD Congo) : « Vous dîtes que les Egyptiens sont des ogres. Donc, on va être des petits poucets ! Et le petit poucet est malin ! Et puis, il n’y a pas que l’Egypte dans ce groupe. Il y a aussi le Zimbabwe qui a fini devant nous en éliminatoires. On va essayer de prendre notre revanche sur eux. Puis, il y a l’Ouganda qui est un peu inconnu, pour nous. »

Seidou Mbombo Njoya (président de la Fédération camerounaise) : « On peut dire qu’on a eu la main heureuse. Parce que la poule dans laquelle nous nous trouvons est une poule assez convenable. […] C’est vrai qu’il y a deux grandes nations dans cette poule : le Ghana et le Cameroun. Mais il ne faut pas négliger les autres adversaires, le Bénin et la Guinée-Bissau, qui ont réalisé de très beaux parcours en qualifications. Donc, je préfère rester prudent. »

Hervé Renard (sélectionneur du Maroc) : « On a éliminé les Ivoiriens lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations. On a aussi réussi à se qualifier pour la Coupe du monde en allant gagner à Abidjan. Ce sera une nouvelle confrontation contre la Côte d’Ivoire. Et puis il va falloir se méfier énormément de l’Afrique du Sud, qui est une équipe avec de jeunes éléments et qui joue très vite. Quant à la Namibie, lorsque j’étais entraîneur-adjoint des Ghanéens, lors de la CAN 2008 au Ghana, on avait eu beaucoup de mal à battre les Namibiens. On sait donc à quoi s’attendre. »

Gernot Rohr (sélectionneur du Nigeria) : « Je ne crois pas que le fait de jouer contre deux novices soit un avantage. Les pays qui, comme Madagascar ou le Burundi, viennent pour la première fois jouent en général avec beaucoup d’enthousiasme. Ils viennent aussi avec beaucoup de supporters. J’ai beaucoup de respect pour Madagascar. C’est un pays que j’adore. Il y a beaucoup de bons footballeurs là-bas. Il y a aussi le Burundi qui a sorti le Gabon en éliminatoires. Il ne faudra pas sous-estimer les Burundais. En tout cas, on les prendra très au sérieux. »

Propos recueillis par David Fintzel, Annie Gasnier, Antoine Grognet, David Kalfa et retranscrits par rfi.fr,


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