Plus jeune député de l’actuelle législature , Habib Baldé ne partage pas le choix des partis d’opposition de siéger avec lui . En aucune manière les états-majors ne peuvent donner de consignes à leurs parlementaires clame-t’il.
C’est depuis sa page Facebok que le député a indiqué que ne pouvaient avoir d’effets compte tenu des dispositions de la Loi Fondamentale. Pour le benjamin de l’Assemblée Nationale guinéenne, l’UFDG et de l’UFR ont violé la Constitution car ne sont pas habilités à orienter les choix des groupes parlementaires. Pour l’Honorable Baldé, l’Article 70 de la Constitution dans son alinéa 1er tranche la question en ces termes: « Tout mandat impératif est nul ». Autrement dit, ni le parti ou le peuple ne peuvent donner des directives à un parlementaire quand il y a des situations d’exception.
Dans son viseur , les Comités exécutifs de l’opposition qui disaient avoir pris la décision de faire siéger leurs députés à l’Assemblée Nationale après des moments d’hésitation. L’élu du parti d’Alpha Condé estime donc que c’est une parodie entretenue par l’UFR de Sydia Touré et l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, si on lit entre les lignes sa publication. L’article 70 de la Constitution aurait donc été violée par ces formations politiques qui juraient ne pas accepter le décret de prolongation du mandat parlementaire par le Chef de l’Etat guinéen .
Si l’Honorable Habib Baldé a rappelé que chaque député est libre de son choix , il a ajouté que la dite procédure n’a pas été suivie par le RPG ARC-EN-CIEL qui règne depuis 2010. Pour clore, il tacle ses adversaires politique en ces termes : « La décision de siéger ou pas est personnelle. ». La foire aux empoignes est donc lancée car le jeune député vient de rendre pimentée la rentrée parlementaire d’Avril 2019.
Idriss Keita Pour Malizine