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Mali : les 4 exigences de l’ONU au gouvernement !

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Les travaux de la 34esession de la réunion de Comité de suivi de l’Accord (CSA) se sont tenus, ce 15 avril 2019, dans les locaux de l’ex-CRES de Badalabougou. Lors de cette dernière session, les débats ont porté sur les recommandations faites par le Conseil de sécurité qui était en visite, au Mali, du 20 au 23 mars dans notre pays. 

Il s’agit notamment du processus de DDR accéléré dont la reprise prévue pour ce mardi 16 avril 2019, dans les régions du Nord du Mali ; la nouvelle feuille de route avec des objectifs priorisés ; l’opérationnalisation des autorités intérimaires sur certains aspects, particulièrement le transfert des compétences et des ressources nécessaires ; les textes sur la zone de développement des régions du nord, etc. 

À l’issue des travaux de cette 34esession, le président du CSA, Selon Ahmed BOUTACHE, a déclaré que les débats ont porté sur le DDR accéléré qui sera achevé d’ici deux semaines et toutes les opérations y afférentes seront closes d’ici à la fin de ce mois. Les participants se sont aussi engagés à veiller à ce que les recommandations faites par le Conseil de sécurité qui était en visite au Mali du 20 au 23 mars puissent se traduire par des actes concrets.

S’agissant des exigences du Conseil de sécurité de l’ONU, il a fait savoir qu’il y a au total 3 points saillants. Tout d’abord, il y a la nécessité d’avoir une nouvelle feuille de route avec des objectifs priorisés et également un calendrier précis pour la mise sa mise en œuvre. Cette feuille de route doit être mise en œuvre avant la fin du mois de juin, date butoir pour le renouvellement du mandat de la MINUMA. En plus de la feuille de route, a-t-il fait savoir, il y a la question de l’opérationnalisation du MOC qui doit être achevé d’ici à la fin du mois également. Tout comme il y a tout ce qui a trait aux questions politico-institutionnelles, notamment l’opérationnalisation des autorités intérimaires sur certains aspects, particulièrement le transfert des compétences et des ressources nécessaires.

De son côté, le ministère de la Réconciliation nationale, Lassine BOUARE, a souligné que toutes les exigences du Conseil de sécurité portent sur des processus qui avaient été plus moins déjà entamés. Par exemple, a-t-il expliqué, le Conseil de sécurité recommande que le processus du DDR accéléré puisse aboutir à l’intégration de ceux qui respectent les critères d’intégration qui ont été déjà arrêtés. L’ONU recommande aussi que les textes sur la zone de développement des régions du nord qui est un aspect économique important de l’accord puissent adopter. Aujourd’hui, a-t-il fait savoir, un consensus est trouvé autour du projet porté par le ministre de l’Aménagement du territoire et il ne reste plus à enclencher le processus d’adoption.

S’agissant du DDR accéléré, le ministre a fait savoir qu’il s’agissait de recruter 600 éléments dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou. Ce qui fait un total de 1800 éléments dans l’ensemble du processus. En effet, à la fin des opérations mises en place des unités du MOC dans les trois régions, 1800 éléments ont fait l’objet de screening (contrôle physique, aptitude). Ainsi, à la fin de ce processus, certains ont été déclarés inaptes pendant que d’autres ne se sont pas présentés. Dans les semaines à venir, il s’agit de permettre à ceux qui ont été recalés lors des contrevisites pour voir si leur invalidité était fondée et de permettre également à ceux qui ne se sont pas présentés aux phases précédentes de se faire enrôler.  

Pour ce qui est de la révision constitutionnelle, le CSA a salué la remise du rapport du Comité d’experts au président de la république. Selon Ahmed BOUTACHE, c’est un vaste chantier qui impactera directement la mise en œuvre de l’Accord.

A. O 

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