Soutenir des Clubs des amis, des particuliers forts dans la dialectique et des amis de circonstance, des cadres du RPM, parti au pouvoir, occupent la première loge. Une situation qui préoccupe autant le Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali en manque de financement pour ses activités.
«Nous constatons une mauvaise foi des autorités à prendre à bras-le-corps, le financement des activités du Réseau. Bien que je sois un militant du parti RPM à diriger cette organisation des jeunes politiques de notre pays, aucun cadre de mon parti ne m’a soutenu », indique Adama Togo, Président du RJPPM.
Si des associations et des clubs de soutiens gravitent autour des cadres du RPM et obtiennent de soutiens, cela n’est pas le cas avec le RJPPM. Pour la simple raison que celui-là qui a été mandaté, issu du parti, à la tête du Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali remue ciel et terre pour le financement de ses activités.
Depuis janvier 2018, début de son mandat, le Président Togo estime que le réseau a été sur tous les fronts pour l’ancrage démocratique dans notre pays et la formation des jeunes. «Le réseau a organisé, à travers l’AGETIC, un atelier de formation de plus de 1500 jeunes en outils informatiques», dit-il, bien que le financement de la simple restauration n’ait pas été honoré par un cadre du RPM.
Pis, les sollicitations de financement d’activités déposées à la Direction nationale de la jeunesse, aux Ministères des Sports et des Maliens de l’Extérieur sont restées sans suite. Ainsi que dans d’autres structures de l’Etat. Selon Adama Togo, il y a un manque de volonté avérée des plus hautes autorités à accompagner le réseau. A l’en croire, jamais le réseau n’a été aussi actif en rencontrant autant d’institutions de la République, des partenaires du Mali comme les Ambassadeurs de France, de Danemark et la Norvège. Aussi, par des organisations internationales, telles que le PNUD et l’Union Européenne.
Pour le Président Togo qui affirme défendre les couleurs du parti, son échec est également celui de son parti et de ses cadres qui, selon lui, doivent accompagner la jeunesse politique, laquelle a eu confiance en lui, pour le placer à la tête du Réseau.
O.M
Le Soft