Cheick Harouna Sangaré, président du mouvement pour l’Union du Mali, était l’invité de l’émission de la télévision Renouveau intitulé ‘’Foroba Baro’’ (débat public) la semaine dernière. Cette occasion a été favorable pour lui de revenir sur les défis actuels du pays.
Dans la rediffusion de l’émission télé ‘’Foroba Baro’’ de Renouveau ce samedi 20 avril dernier, M. Sangaré, sans langue de bois, s’est étendu sur les grandes problématiques de l’heure au Mali. Il a osé lever le ton en dévoilant des vérités que certaines disent en catimini. Sur la situation sécuritaire au centre du pays, il a laissé entendre qu’il n’a jamais existé de guerre et qu’il n’en aura jamais entre les Peuls et les Dogons.
À l’en croire, le problème dans cette zone constitue la milice « Danna Amassagou » et les terroristes d’Amadou Koufa. L’absence prolongée de l’État est ce qui rendrait la situation plus compliquée selon lui. Sur la démission du l’ex-Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, le jeudi dernier, il a laissé entendre une sorte d’ignorance du peuple notamment de la jeunesse qui se laisse guider par les politiques ou les religieux. « Ni les hommes politiques ni les leaders religieux ne se battent pour le Mali ; chacun ne défend que son propre intérêt », a-t-il déclaré. Car, poursuit-il, « Comment comprendre que des gens comme Mahamoud Dicko, Ousmane Chérif Madane Haïdara et M’bouillé Haïdara soient au Mali et qu’ils ne réussissent pas à mettre le pays sur de bon chemin. »
Ce qu’il a le plus déploré, c’est le dernier appel de Dicko à manifester. À ses dires, les leaders religieux doivent être plutôt rassembleurs. Cela, à travers leur discours. Quant à la jeunesse, il leur demande plus de prudence et d’analyse. « Ceux qui ont demandé la démission de Boubeye, pourquoi l’ont-ils demandé », demande-t-il à la jeunesse de s’y interrogé.
En termes de rassemblement pour la défense de l’intérêt supérieur de la nation, il prend l’exemple sur le Burkina Faso pour montrer la toute importance de cette union des citoyens.
Fousseni TOGOLA
Le Pays