Notre pays, avec l’appui de ses partenaire s’est engagé pour la pré-élimination et l’élimination du paludisme à l’horizon 2030
Comme à l’accoutumée, en prélude au 25 avril, Journée mondiale couplée en semaine nationale de lutte contre le paludisme, la coordination du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) initie une rencontre avec les hommes des médias. Cette année, la tradition a été respectée avec la tenue d’une conférence de presse, le mardi dans le nouveau local du PNLP. La rencontre était animée par le directeur national du programme Dr Drissa Cissé assistés du chargé de mission du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique Markatié Daou, du directeur national de la santé, du coordinateur de Malaria Recherche Center (MRTC) etc.
Cette mobilisation mondiale contre le paludisme est à sa 12ème édition. Elle a pour thème : « Zéro palu ! Je m’engage ». Par célébration se révèle comme une occasion, pour la coordination du PNLP de faire le point des résultats déjà atteints dans la lutte contre cette pandémie. Elle permet aussi de se projeter sur l’avenir, par rapport aux stratégies arrêtées pour une élimination définitive du paludisme dans notre pays.
Comme résultats enregistrés en 2018 par le PNLP, il faut citer, entre autres, : la distribution de 1 681 361 moustiquaire imprégnées (MILD) ; la prise en charge de 79,28% des femmes enceintes en CPN et 78,60% enfants ont fait le vaccin contre la rougeole. La campagne a également permis de distribuer 1 648 763 MILD dans la région de Koulikoro avec 74,26% de couverture et 2 190 018 MILD dans la région de Sikasso avec 97,50% de couverture
Par rapport à la prise en charge des cas de paludisme au niveau des formations sanitaires, le PNLP a enregistré 95% des cas suspects diagnostiqués par la GE ou le TDR ; 59% confirmés par GE ou le TDR et 97% de paludisme simple traités par CTA. Aussi, l’accent a été mis sur la communication, à travers de diffusion de message pour amener les gens à adopter un comportement de changement.
Quant aux activités programmées, il s’agira pour le PNLP de renforcer la mobilisation des ressources financières surtout nationales en vue de combler le gap du plan stratégique 2018-2022 ; de poursuivre la couverture universelle en MILD pour les 5 régions du nord en 2019 ; de poursuivre la CPS dans tous le pays ; d’actualiser des faciès épidémiologiques pour adapter la cartographie des interventions ; de mobiliser des ressources humaines et financières afin de consolider les acquis ; de prendre de nouvelles mesures pour accélérer la réduction de la transmission en utilisant des méthodes novatrices etc.
Notons qu’au Mali, deux nouveaux types de candidats vaccins de paludisme sont en train d’être testés par MRTC et ses partenaires à Bancoumana et à Doneguébougou dans la région de Koulikoro. Ce vaccin en phase 1 suscite un espoir d’une protection de 100% d’après les premiers résultats obtenus aux USA.
Source: Le Démocrate