Sous la houlette de Moussa GUINDO, Représentant du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, la Maison de la presse vient d’organiser une conférence débat sur la loi n°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Avec à ses côtés, M. Zan FOMBA, le conférencier et Mme Dado Camara, Trésorière de la Maison de la Presse et Membre active de l’Association des Femmes de la Presse malienne. Cette conférence s’inscrit dans le cadre du 3 mai journée internationale de la liberté de la presse. C’était le mardi dernier à la Maison de la Presse.
La célébration de la semaine nationale de la liberté de la presse a été l’occasion pour les Hommes des médias de débattre sur le thème. «Quelle contribution pour les médias de cette loi».
Au cours de cette conférence débat, l’exposé du conférencier a permis à l’assistance d’être mieux armé pour affronter et relever les défis.
Selon Mme Dado Camara, Trésorière Générale de la Maison de la Presse et Membre de l’Association des Femmes de la Presse Malienne, la célébration de la semaine de la liberté de la presse de 2019 a entamé ses travaux depuis le lundi 29 avril à travers une journée dédiée aux écoles de journalisme. Elle aura servi d’occasion de décortiquer le comportement du journaliste en période électorale dans un contexte d’éclosion des réseaux sociaux. Elle a ensuite réitéré ses remerciements au Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication, garant moral de l’organisation de la semaine de la liberté de la presse dans notre pays. Ce, pour la confiance placée à Maison de la presse.
Par ailleurs, Moussa Guindo, Rreprésentant et Conseiller Juridique du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Enfant a souligné que son Département continue de faire passer le message de sensibilisation, en informant les femmes qu’il y a une loi pour elles et c’est à elles même de s’en approprier et de l’appliquer surtout. Ensuite, il fera savoir que c’est une occasion avec la presse d’expliquer cette loi qui s’impose à tout le monde et c’est une futuriste et qui va permettre aux femmes d’avoir leur mot à dire dans la gestion et dans le développement de ce pays. C’est évident qu’on n’avait que 9% des femmes maires. Mais, aujourd’hui on en a 11 femmes à des dernières élections municipales et plus de 800 femmes conseillères et 57 femmes au niveau de l’Assemblée Nationale c’est pour dire aux populations que c’est une loi qui marche à son rythme et nous verrons dans les jours à venir.
Aïssata DIARRA
L’Observatoire