Face à la prolongation de l’année scolaire par le gouvernement jusqu’au 31 juillet 2019 et à l’augmentation des volumes horaires de travail, le porte-parole des syndicats signataires de l’éducation du 15 octobre 2016 se positionne en opposant un niet.
Pour ne pas être associé à la prise de décision sur la prolongation de l’année scolaire, le porte-parole de la synergie syndicale invite ses camarades à ne pas se conformer aux réajustements dans les emplois du temps et considère le 30 juin comme date des vacances scolaires.
« La couleur de l’année dépendra du gouvernement », disait Adama Fomba, porte-parole de la synergie syndicale de l’éducation signataire du 15 octobre 2016. Malgré un dénouement « heureux » entre les deux parties suite à des négociations avec le gouvernement de Boubou, et malgré la prolongation de l’année scolaire et l’augmentation des volumes horaires après ces négociations, l’année scolaire reste sous le coup de la menace. En effet, le gouvernement est pris au piège de la « dialectique du problème » dans sa décision. La synergie syndicale semble ne pas vouloir digérer ces remaniements faits sans son implication en tant qu’ « acteur clé de l’éducation ».
Aux dires d’Adama Fomba, « Aucun bureau national n’a été associé à cette prise de décision concernant la prolongation de l’année scolaire ». À l’en croire, cette décision qui vient de « parachuter » sur eux est le résultat d’une rencontre entre le Ministère de l’Éducation et les Directeurs d’Académie qui ont été chargés de faire juste des restitutions dans leurs localités respectives.
À ce titre, le porte-parole de la synergie syndicale tout en prenant l’opinion nationale et internationale à témoin a tenu à informer tous ses camarades de ne pas se conformer à ces nouveaux réajustements jusqu’à ce que la synergie se concerte dans les prochains jours pour décider de ce qui aura lieu de faire. Car, à l’en croire, les enseignants ne sont pas payés pour ses horaires supplémentaires. En conséquence, le porte-parole demande à ses camardes de se conformer aux anciens emplois du temps en attendant la décision finale de la synergie syndicale qui constitue l’un des principaux acteurs de l’éducation. Pour le porte-parole, jusqu’à preuve du contraire, l’année scolaire prend fin à partir du 30 juin. En attendant le résultat de la concertation des syndicats dans les jours à venir, on ne peut que se désespérer de cette année scolaire tant blessée.
- Togola
Le Pays