Le journal Nouvelle Libération titrait dans sa parution du jeudi 13 juin 2019 je cite : “
PENDANT QUE DES MALIENS BRÛLENT : LE PM FAIT LA FÊTE AU BORD DU FLEUVE ” fin de citation.
En effet, notre très célèbre journal soutient que : ” l’indescriptible s’est produit le dimanche 9 juin 2019 dans le centre du Mali, précisément, dans le village de Sobane, où près d’une centaine de personnes (le bilan pourrait être plus lourd) ont été tuées et leurs maisons incendiées.”
Il continue sur la même lancée en faisant le lien avec une activité du gouvernement se déroulant le même jour en ces termes : “pire, jusqu’en milieu de journée, à Bamako, c’était la fête. Au bord du fleuve, où se tenait la session 2019 de la quinzaine de l’environnement, tout le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre, s’était donné rendez-vous. Et, comme si de rien n’était, ils célébraient l’environnement pendant que des Maliens brûlaient vifs. Dans une indifférence officielle totale !”
Quelle incohérence ! On dit que :” le bon sens est la chose la mieux partagée au monde “
Si c’est pas la méchanceté gratuite, la mauvaise foi tout court, doublées de malhonnêteté intellectuelle et morale, comment peut-on qualifier cet article ?
Un article de surcroît du journal du très célèbre et estimé ex- patron de la grande famille journalistique du grand Mali !
O petitesse quand tu nous tiens !
Le Mali ne vaut-il pas mieux que ces galimatias?
Comment on peut faire commerce du matheur des siens ?
Je pense qu’il est temps de se ressaisir pour sortir de ce m’as tu vu !
Car comme le journal même le dit si bien, une activité programmée du gouvernement sur une question aussi cruciale et préoccupante comme l’environnement, si le premier ministre n’y participait pas, surtout après les inondations de Bamako, cela pouvait être considéré comme un mauvais signal et un manque de volonté politique des plus hautes autorités.
De l’a à vouloir créer un amalgame et un lien de cause à effet avec une attaque terroriste relève vraiment de la méchanceté gratuite.
Malgré la gravité de l’heure, le pays doit continuer à fonctionner au delà de ces attaques afin de ne pas céder et donner raison à ces montres et barbares.
Il est temps que les maliens comprennent que notre pays est à la croisée des chemins et que chacun de ses enfants doit apporter sa pierre à l’ édifice.
Il est temps aussi pour la presse malienne de sortir du sensentionnel, de la recherche d’intérêts personnels ainsi que des considérations personnelles, pour apporter l’information la vraie au public.