Koulogo, Dioura, Ogossagou, Heremakonon et très récemment Sobane, les opérateurs du crime organisé y ont passé en laissant dernière eux du sang, des larmes et la détresse.
Le mode opératoire reste le même car l’ennemi « tombe du ciel » et disparaît après le carnage, ni vu ni connu..
Aucune option n’est épargnée. Aux massacres à connotation ethnique se succèdent aux tueries à tendance religieuse. Toujours il sera question de protéger des minorités religieuses ou ethniques qui seraient brimées par l’écrasante majorité.
A l’analyse, on s’aperçoit qu’il s’agit de la mise en route effective du plan de désintégration du Mali par le centre. En lieu et place du plan de sécurisation intégré des régions du centre, voila qu’on nous offre la stratégie de la désintégration du pays autour du delta intérieur du fleuve Niger.
La recette a réussi quelque part en Afrique en Asie et même dans les Balkans. La meilleure ou l’une des meilleures façons de détruire un pays c’est arriver à allumer puis à entretenir un ou des conflits à connotation religieuse, ethnique, régionaliste ou communautaire. C’est la même logique qui a fait recette en Côte d’ivoire tout près en opposant le ‘’ nord allogène ‘’et ‘’musulman’’, au sud ‘’autochtone’’ et ‘’chrétien’’.
Au Mali les opérateurs du crime c’est-à-dire ceux qui tirent profit de notre malheur s’évertuent à appliquer les mêmes outils. Après la tentative plus ou moins infructueuse de soustraire du reste du pays ce qu’ils appellent le ‘’Nord ‘voilà qu’ils s’attaquent à l’épine dorsale composée de régions de Mopti, Ségou, Koulikoro et Sikasso. Une fois que cette partie se trouve ébranlée, c’est tout le pays qui va voler en éclat libérant ainsi les forces centrifuges. Dès lors on trouvera des arguments du Droits international pour « protéger » les minorités autour desquelles on érigera des principautés avec lesquelles il sera facile de négocier des OPA sur les richesses minières. Les exemples sont légions dans l’histoire.
Le Mali est il victime de ses richesses ? Oui en partie car on y trouve presque tout ce dont on a besoin pour créer la richesse au profit du cartel de crime. Les maliens devraient pour autant se laisser aller à la fatalité ? Non ils doivent tenir, ils doivent résister et cela prendra le temps qu’il faudra jusqu’à ce que les forces d’occupation de leurs acolytes comprennent qu’aucune armée fusent elle la plus équipée n’a tenu devant un peuple. Certes les moments sont difficiles et même critiques cela doit nous amener à tirer dans les profondeurs de nous même des ressources pour faire face à ce plan de partage du gâteau malien. Dés lors qu’un mal est connu les solutions sont faciles à trouver.
Nous n’avons pas le choix, chacun a en ce qui le concerne et où qu’il se trouve a le devoir de protéger la maison commune. Ne pas se laisser aller à des solutions fantaisistes car l’ennemi est chez chacun d’entre nous et ensemble mettons le hors de nos frontières. Ça prendra le temps qu’il faudra mais pas en dehors de notre capital social.
La Rédaction
Delta Tribune