Aux diatribes que ne cessent de formuler les militants de l’Union pour la République te la Démocratique (URD) contre le Président Ibrahim Boubacar Kéita, le secrétaire général du RPM, Me Baber Gano, invite le parti de la poignée de mains « à ne pas verser dans les invectives ».
Dans une sortie médiatique chez nos confrères du 22 Septembre, le Secrétaire général du Rassemblement Pour le Mali, non moins ministre de l’Intégration africaine, est revenu sur la sortie médiatique du Président de la République IBK qui avait déclaré :
« Il n’y a pas eu de crise postélectorale, mais la bouderie d’un seul homme, inconsolable de ne pas être entré au palais de Koulouba. Quelle que soit l’ampleur de son égo, il ne représente pas les sentiments des 20 millions de Maliens. Quant au dialogue, il ne sera ni une conférence nationale ni un troisième tour électoral, que cela soit clair ».
Cette déclaration a fait un tollé au sein de classe politique, notamment au sien de l’URD dont son président l’honorable Somaïla Cissé et son secrétaire général Me Demba Traoré qui ont du mal à avaler la couleuvre.
Selon le secrétaire général du RPM, Me Baber Gano, l’entretien du Président Ibrahim Boubacar Kéita dans Jeune Afrique « a été altéré par l’URD ». Car il n’est nullement une occasion pour le Chef de l’Etat de rabaisser l’honorable Soumaïla Cissé, « comme le prétendent certains au sein sa formation politique ».
« La bouderie dont parle le président, dans une expression digeste, sans avoir la prétention de donner de leçons à qui que ce soit, est l’état d’un homme fâché. On l’a compris autrement, hélas ! », a expliqué Me Gano.
Le ministre de l’Intégration africaine a estimé le Président de la République a déployé d’énormes efforts de réconciliation avec Soumaïla Cissé et ‘’continuera à le faire, s’il en faut. Cependant, estime Me Baber Gano, dans le contexte actuel, l’agenda du Chef de l’Etat ne peut pas se limiter à la seule personne Soumaïla Cissé.
Et le secrétaire général du RPM de prévenir : « IBK a le devoir de rassembler tous les fils et filles du Mali. En tout cas, ceux qui répondront à son appel travailleront avec nous pour faire avancer le Mali et ne pas se focaliser sur des différends personnels, politiques ou même politiciens… IBK est dans une démarche de rassemblement, d’unité d’actions pour relever les défis actuels. C’est ainsi qu’il a nommé un triumvirat pour conduire le Dialogue politique inclusif ».
Prônant la raison, Me Gano invite l’Union pour le République et la Démocratie à bien relire entre les lignes de l’interview d’IBK dans Jeune Afrique et « à ne pas verser dans les invectives qui rabaissent le débat politique. J’appelle l’honorable Soumaïla Cissé a plus de retenue ».
Quant à la déclaration du Chef de l’Etat malien selon lequel ‘’il n’y a pas de crise postélectorale au Mali’’, le ministre de l’Intégration africaine donne raison à son mentor. Car il a été confirmé par la Cour constitutionnelle, par l’Union Européenne et l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux que les élections présidentielles au Mali se sont bien déroulées. « IBK est un président démocratiquement bien élu », a-t-il martelé.
Interrogé sur le Dialogue politique inclusif que le Pr Issa N’Diaye qualifie de ‘’mort-né’’, le secrétaire générale du RPM dit ne pas partager son point de vue et estime que la nécessité du dialogue s’impose aux maliens, afin de relever les défis actuels.
« Le Dialogue politique inclusif ne peut pas être mort-né parce qu’il s’agira de faire l’inventaire des problèmes auxquels notre pays est confronté avec l’ensemble des acteurs et de proposer des solutions avec un chronogramme et un plan d’actions de mise en œuvre. Voilà que c’est bien clair. Donc, ce dialogue inclusif ne peut pas être mort-né, à moins que des ambitions inavouées pour certains ne se cachent derrière », a-t-il déclaré.
D.C.A
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Le Soft