Un président raciste, le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéïta ? C’est juste une question que beaucoup de Maliens se posent depuis la fameuse sortie d’IBK dans l’hebdomadaire Jeune Afrique et sa référence à «leaders Touaregs de la Cma».
En gros et plus précisément, il a dit être «horripilé de voir des leaders Touaregs de la Cma venir à Bamako encaisser leurs indemnités et retourner hisser avec fierté le drapeau de l’Azawad à Kidal».
Ce que les leaders de la Cma n’ont pas compris et ils l’ont fait savoir dans un communiqué, c’est le fait que le président de la République ait insisté sur l’appellation Touaregs.
Ils ont pris ça (nous aussi, du reste) comme une stigmatisation d’une ethnie de la part de celui qui est censé être le garant de l’unité nationale, celui qui, en premier, est chargé de la sécurisation de toutes les populations. Celui qui doit encourager et veiller à la justice entre tous les fils du pays.
Dans son communiqué-réaction, la Cma a rappelé au président de la République que la Coordination des mouvements de l’Azawad n’est pas composée «que» de Touaregs, mais, de cadres ressortissants de partout du Mali. Ce que le président n’ignore pas du reste. Notre avis sur cette stigmatisation du président IBK est qu’il l’a fait (comme toujours) exprès.