Dans le rapport 2018 du Vérificateur général, l’hôpital Gabriel Touré occupe une place considérable par ses insuffisances. Selon la radio Mikado FM, c’est d’abord la faiblesse du plateau technique de ce centre qui est pointée du doigt. Quand le Vérificateur général passait dans cet hôpital, au service de la Pédiatrie, toujours d’après la cette radio, il n’y avait « que trois couveuses sur un besoin de 60, et aucun respirateur pour nouveau-nés. » La radio onusienne du Mali fait savoir que ce rapport indique « le taux élevé́ de décès de 24% des nouveau-nés, soit 96% de l’ensemble des décès de l’hôpital en 2017 ».
Outre cela, précise la Mikado, durant « toute l’année 2017, cet hôpital qui reçoit 90% des cas d’urgence de Bamako et plus de 125 000 consultations par an, n’a réalisé la moindre fibroscopie. »
En plus de tous ces manques, parmi les 81 types d’examens réalisables, cet hôpital n’en a réalisé que 20. Cela, à cause du « manque de réactifs, de pannes d’appareil et d’absence de personnel qualifié́ ». Alors la nécessité de « mesures impératives de la part des autorités sociosanitaires afin de permettre aux citoyens de bénéficier de prestations de qualité́ » se pose.
À la Pharmacie populaire du Mali, explique la radio onusienne, des problèmes sont décelés : les délais de délivrance des certificats d’analyse des médicaments trop longs, « des médicaments non certifiés sont mis à la disposition des centres de santé », « il n’est pas rare de voir…des produits périmés exposés à côté de ceux en cours de validité́. ».
En 2017, la quantité de produits périmés s’élevait à plus de 5 millions. Sa valeur est de 1,14 milliard de FCFA.
Source: Le Pays