L’administration américaine, dans le cadre de sa politique anti-migration prônée par le président des États-Unis, Donald Trump, a procédé, le dimanche 14 juillet 2019, à l’arrestation de 116 migrants qu’elle juge «illégaux» à Harlem, un quartier de la ville de New York.
Face à cette situation que l’on peut qualifier de chasse aux sorcières contre les migrants menée par Donald Trump et son administration, le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), Mohamed Cherif Haïdara, s’est dit préoccupé par le sort de nos compatriotes qui résident aux États-Unis en général et au particulier dans la ville de New York.
«Le dimanche, il y a eu 116 arrestations dans une partie de Harlem, qu’on appelle Little Sénégal, par le gouvernement de Trump qui a décidé d’expulser tous ceux qui sont en situation irrégulière, pour eux. C’est leur droit. Ce qui nous inquiète, c’est la situation de nos compatriotes. Présentement, nous ne sommes pas en mesure de donner le nombre de Maliens qui figurent parmi les personnes arrêtées.
Nous avons passé un message à nos compatriotes pour leur dire comment se comporter. Les gens sont arrêtés jusque chez eux. Nous sommes très préoccupés par cette situation alarmante. Nous ferons tout avec l’accompagnement du ministère des Maliens de l’Extérieur pour d’assister et aider nos compatriotes pour éviter ce que nous croyons tous, c’est-à-dire leur expulsion du territoire américain», a déclaré le président du CSDM.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2016, le président américain Donald Trump mène la politique migratoire la plus dure de l’histoire des États-Unis, un pays, jadis, réputé tolérant en matière de migration. Ce durcissement de la politique migratoire américaine par l’administration Trump est dirigé essentiellement contre les ressortissants des pays d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie.
Cette situation s’est aggravée à l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2020 avec un Donald Trump qui cherche à séduire son électorat conservateur sur le thème de la migration.
Abdrahamane Diamouténé
Le Débat