A la base 101 de Sénou, IBK, entouré de son Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement, a présidé, le mercredi 11 juillet 2018, une parade aérienne suite à l’acquisition pour les FAMAS des ailes qui lui faisaient si cruellement défaut ! Le président de la république n’a pu résister à son péché mignon pour les gadgets de monter faire un tour dans les airs ! Mais si tout ce beau monde manifestement heureux de ces aériens avec l’espoir qu’ils auraient notablement influé la traque des suppôts de Satan qui terrorisent les pauvres hères au centre du pays, que se passait-il dans la tête de ceux qui savaient exactement la nature réelle des transactions ayant abouti à ces acquisitions ? Ceux-là qui connaissent les véritables caractéristiques de la ‘’camelote’’ et leurs partenaires étrangers complices de leurs forfaits.
‘’Rien de ce que nous faisons ici ne leur échappe vraiment. Ils savent, grâce à leurs gadgets hypersophistiqués, tout ce que nous faisons chez nous, de jour comme de nuit, y compris dans nos intimités…même lorsque nous sommes assis sur nos pots de chambre…” révélait, il y a quelques années avec une pointe d’amertume, une respectable dame qui a fait les beaux jours de la diplomatie malienne avant de savourer ses droits à la retraite.
Sans nul doute, elle savait pertinemment ce qu’elle disait à son auditoire composé de cadres de son cabinet. Le temps se chargera peut-être un jour de nous édifier si elle a tort ou raison.
Et pourtant, Alpha….
Alpha un grand homme d’Etat, que nous respectons et dont nous sommes fiers du parcours, continue à se taire pendant que son pays est en proie à des secousses telluriques. S’il s’est imposé un devoir de réserve à sa passation de témoin en 2002, il avait pourtant donné l’assurance dans une de ses toutes dernières allocutions, sans y être contraint, que jamais il ne serait un ancien militant. Quelle autre occasion que ces heures les plus sombres de notre histoire pourrait-il guetter pour convaincre que sa foi militante reste intacte ?
Encore que c’est vers la fin du mandat de celui qu’il a souhaité voir lui succéder à Koulouba, Amadou Toumani Touré, que l’inattendu s’est produit : le Mali a mis le genou à terre ! Et que le Mali peine à se relever sous le règne de celui qu’il a empêché par tous les moyens d’être Président de la République, après l’avoir révélé au grand public à travers différentes promotions : Conseiller diplomatique, ambassadeur, chef de la diplomatie malienne, Premier ministre, président du parti majoritaire.
La Rédaction
Le Challenger