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DEPART DE LA FORCE BARKHANE : Des Maliens, soutenus par des gilets jaunes, ont marché samedi en France

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Dans une vidéo qui circule, des Maliens soutenus par des gilets jaunes ont marché samedi 27 juillet à Paris avec comme seul objectif dénoncer la politique Française et réclamer le départ de son armée du Mali.

Après les Maliens de l’intérieur, ceux sont les Maliens de France de sortir et de dénoncer la politique française au Mali. Cette marche avait pour slogan : « Allez-vous en du Mali ». Ils sont soutenus dans cette marche par les gilets jaunes et n’entendent pas se limiter aux discours et aux dénonciations. C’est dire que les Maliens de France ont lâché leur terre d’accueil.

Selon eux, la politique de la gestion de la crise malienne par la France est très ambiguë. Ils disent ne pas vouloir d’une indépendance sous haute surveillance telle que pratiquée au Mali. Le temps est venu de laisser chaque peuple contrôler son destin et aussi sa monnaie pour pouvoir être chez soi. Ce qui se pratique aujourd’hui dans les pays africains est inadmissible. Le rassemblement a mobilisé les communautés africaines en soutien aux Maliens de France qui défendent la même cause.

Il reste maintenant à savoir si ce message fort des Maliens de France sera entendu. De toutes les façons, il est difficile que les manifestants obtiennent l’aval des autorités de leur pays d’origine.

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POUR LA PAIX DANS LA REGION DE MOPTI : Le franc-parler comme clef de voûte

La mission du Premier ministre, Boubou Cissé, il y a quelques semaines dans la région de Mopti a impulsé une dynamique dans la résolution des crises entre les populations qui ont en partage un espace commun.

Après la cessation des hostilités intervenue entre milices et les conseils du Premier ministre, plusieurs délégations sont sur le terrain pour une mission de sensibilisation. Pendant dix jours, les différentes délégations devront parcourir des milliers et des milliers de kilomètres et ils ne devront laisser aucun village pour exprimer leur ferme volonté de voir la paix revenir dans ces terres jadis paisibles. Les ressortissants des cercles de Bandiagara, Bankass, Koro et Douentza ont compris que personne ne fera la paix à leur place. Partout, c’est le même refrain que les missionnaires ont utilisé dans les terroirs villageois.

« C’est nous-mêmes, fils du terroir qui devront nous donner la main pour faire cette paix », ont-ils martelé partout où ils sont passés. La stratégie utilisée à consister à envoyer chacun dans son terroir d’origine. Ainsi, Seydou Nantoumé, Ousmane Sy, David Sagara et le député Amadou Diepkilé se sont rendus dans tout le cercle de Bandiagara. Babaly Ba, Issa Guindo et Me Hassan Barry et d’autres aussi arpentent les routes de Koro pour ramener la paix.

Les ressortissants de Bankass et de Douentza ont fait front pour aller échanger avec franchise avec leurs dans les hameaux et villages pour le retour de la paix et du vivre ensemble. Les populations dans toutes les zones visitées ont soif de paix et veulent vivre la main dans la main et à l’unisson ont constaté les missionnaires dans les villages sillonnés.

Aujourd’hui plus que hier la sécurisation des personnes et de leurs biens est la chose la plus recherchée. « Nous souhaitons être sécurisés par l’État. L’administration doit être de retour partout dans la zone. Peuls et Dogons sont des frères, il ne doit pas y avoir de conflits entre ces communautés »sont, entre autres, slogans qui sortaient de la bouche des populations.

C’est la toute première fois que ces terroirs naguère paisibles connaissent une atrocité d’une telle envergure. Après plusieurs jours d’écoute et d’échanges les missionnaires et les populations sont parvenus à réunir toute la population sur la même place.

Dans un futur très proche les mêmes délégations retourneront dans les différents terroirs pour voir l’effectivité du retour de la paix et de la présence des forces armées et de sécurité.

Nassourou Algassouba

Correspondant à Mopti

Source: Notre Printemps

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