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Lutte contre le terrorisme au Mali et dans le Sahel : Barkhane a 5 ans !

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Intervenue après l’opération Serval dans notre pays, Barkhane est la plus grosse opération extérieure dans laquelle l’armée française est engagée. Forte de 4500 hommes, elle a pour mission de lutter contre le terrorisme dans l’ensemble du Sahel.

Avant Barkhane, c’était Serval qui a permis de stopper l’avancée jihadiste vers le sud de notre pays et affaibli significativement les terroristes. Leurs bases d’entrainement et d’armement ont été entièrement détruites, de nombreux chefs de guerres ont été, soit, tués (le cas d’Abou Zeid) soit arrêtés et remis aux forces maliennes comme Abou Dar Dar. Aussi, depuis le déclenchement de l’opération Serval, plus de 600 jihadistes ont été tués.

Autre succès réalisé grâce à l’opération Serval, c’est la tenue, sans encombre, des élections présidentielles et législatives par les autorités de transition déjouant ainsi les pronostics les plus pessimistes.

L’Armée française dans une logique de lutte contre le terrorisme régional

Au plus fort de l’affrontement contre les jihadistes, Serval comptait 5000 hommes. Une première réduction d’effectifs a eu lieu en août 2013, après l’élection présidentielle malienne, mais un dispositif d’environ 3.000 militaires a ensuite été maintenu jusqu’au second tour des législatives, mi-décembre. L’effectif français a ensuite été ramené à 2500 hommes en début janvier 2014. Ces réductions d’effectifs s’inscrivaient dans la logique de passage de relai entre l’Armée hexagonale et les Forces Armées Maliennes et celles des Nations-Unies.

Le président Hollande annonçait ainsi que « l’opération Serval, qui avait permis au Mali de retrouver son unité, son intégrité territoriale est terminée dans la phase qui a été celle de l’affrontement et du combat ».

Le rôle de la France est désormais « de poursuivre le contre-terrorisme » dans le Mali, mais aussi au-delà : 3.000 militaires français doivent être impliqués, dans le nord du Niger et au Tchad la base de Niamey devrait accueillir « les principaux moyens de renseignements », tandis que celle de Ndjamena « reste la principale base aérienne ».

Ces soldats resteront « le temps qu’il faudra », sans « date limite », dans cette « bande sahélo-saharienne » qui est une « zone de dangers, de trafics en tous genres », selon Jean-Yves Le Drian, alors le ministre français de la Défense.

Barkhane intervient ainsi après Serval, une opération lancée un an et demi plus tôt pour bloquer l’avancée sur Bamako, de groupes terroristes venus du Nord du Mali.

Hinda Traoré

Le 26 Mars

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