Le président brésilien Jair Bolsonaro, qui a dénoncé jeudi une «psychose environnementale», a été vivement interpellé par l’ONU et la France sur les feux de forêt en Amazonie tandis que ses voisins s’inquiétaient d’une possible propagation.
• À lire aussi: La Bolivie et le Paraguay eux aussi en proie aux feux de forêt
• À lire aussi: Sécheresse et déforestation au Brésil: incendies en hausse de 83%
• À lire aussi: Ce qu’il faut savoir sur la forêt amazonienne
Au moment où cette crise s’internationalisait, il a par ailleurs lancé une nouvelle charge contre les ONG, «soupçonnées» d’être responsables des départs de feux.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit sur Twitter «profondément préoccupé» par les incendies dans la plus vaste forêt tropicale du monde.
«En pleine crise climatique mondiale, nous ne pouvons accepter davantage de dégâts sur une source majeure d’oxygène et de biodiversité», a écrit Antonio Guterres, en réclamant que l’Amazonie soit «protégée».
Peu après c’est le président français Emmanuel Macron qui exprimait son inquiétude, sur Twitter également.
« Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20% de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence ».
Son chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian avait auparavant indiqué dans un communiqué que « la France est très préoccupée par les nombreux incendies, d’une ampleur inédite, qui touchent la forêt amazonienne depuis plusieurs semaines (…) avec de graves conséquences pour les populations locales et pour la biodiversité ».
Le Pérou, où des fumées, mais non des feux, étaient visibles, a annoncé jeudi être « en état d’alerte ».
« Plus de 200 gardes forestiers (…) surveillent minute par minute l’état de l’incendie dans les forêts amazoniennes du Brésil et de Bolivie, pour la prévention », a déclaré sur Twitter le Service national des aires protégées (Sernanp).
source: AFP