Tara Kono, le ministre japonais des Affaires étrangères, qui a fait cette annonce lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G5 Sahel, tenue en marge de la 7è Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7), tenue du 28 au 30 août 2019.
Distancé par son vision, la Chine dans la conquête du continent noir, le Japon retrousse les manches. Malgré que, le pays dispose d’un département africain depuis les années 60. Cependant, c’est seulement en 2001 qu’a eu lieu la première visite d’un chef de gouvernement japonais sur le continent. Pour y remédier, le Japon instaurait la Conférence internationale de Tokyo pour le Développement de l’Afrique (TICAD) en 1993. Elle vise à encourager la croissance économique, assurer la sécurité humaine et la consolidation de la paix. Ainsi, le Japon s’intéresse de plus en plus à la sécurité dans la Région du Sahel.
Alors que L’UE s’est félicitée de la création de cette force, qui témoigne clairement de la volonté des pays du G5 Sahel de s’attaquer à la détérioration de l’environnement sécuritaire dans la région. Lors du sommet UE-G5 qui s’est tenu à Bamako le 5 juin 2017, la Haute Représentante de l’UE a annoncé le soutien de l’UE à la force conjointe du G5 Sahel à hauteur de 50 millions d’euros. Ce montant a été porté à 100 millions d’euros grâce à l’ajout de 50 millions d’euros supplémentaires lors de la conférence sur le Sahel à Bruxelles le 23 février 2018. Le soutien de l’Union Européenne (UE) est complété par celui apporté par de nombreux autres donateurs. Lors de la conférence sur le Sahel qui s’est tenue à Bruxelles le 23 février 2018, les États membres de l’UE ont promis d’octroyer un montant total de 76 millions d’euros pour soutenir la force conjointe du G5 Sahel. Le soutien supplémentaire apporté par d’autres donateurs, notamment la Norvège, la Turquie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et les États-Unis, ainsi que les cinq pays du G5 Sahel, porte le montant total de l’aide promise à 414 millions d’euros. Tomber dans l’escarcelle des pays du G5 Sahel qui luttent farouchement contre le terrorisme.