Le premier ministre malien, Dr Boubou Cissé, a entrepris une visite dans la région de Kayes le jeudi dernier. Le chef du gouvernement s’est déplacé en voiture pour s’enquérir lui même de l’état de la route. Cette visite intervient après une révolte des jeunes qui ont agi, à travers, un mouvement dénommé “Sirako”. Celui-ci a barricadé l’axe Bamako-Kayes le 26 Août dernier.
De Kolokani, en passant par Diema, Nioro du sahel, Dr Boubou Cissé a rencontré les populations. Il les a parlé un langage franc : ” J’ai vu l’état de la route et j’ai compris votre préoccupation. Je vous rassure que les travaux de la route commenceront dans 2 semaines’’.
A Kayes, le chef du gouvernement a animé une conférence de cadres pour échanger avec les représentants de l’Etat, la société civile et les élus locaux. Les populations kayesiennes se sont réjoui de la démarche du gouvernement et attendent impatiemment la reprise des travaux de la route.
Ségou 1ère avec 28,98%, Tombouctou dernier avec 13,64%
Les résultats du baccalauréat malien, session d’Aout 2019, ont été proclamé le samedi dernier, dans l’après-midi, avec un taux national est de 25,12%. Il y a donc eu plus de malheureux que d’heureux.
La région de Ségou se taille la première la place avec 28,90%, suivie de Bamako 26,51% et Kayes 24,21% se classe en 3è position. Koulikoro 24,20 %; Mopti 23,37%; Sikasso 23,34%; Gao 22,17%. Ce résultat reflète le niveau réel de notre système éducatif. La particularité, c’est la région de Tombouctou, connue toujours dans des positions confortables, se retrouve dernière des régions du Mali. Des interrogations légitimes doivent être posées dans la cité des 333 saints.
APPEL_Mali : Vers l’adoption d’un texte juridique
Les professionnels de la presse en ligne veulent adopter un texte juridique. En effet, ils ont animé une conférence de presse, le Vendredi dernier, dans les locaux de leur siège sis à Hamdalaye ACI.
L’association entend, en un mot, se doter de textes afin de mieux organiser son secteur, la presse en ligne. Aussi, sollicite-t-elle l’aide auprès des autorités maliennes. Elle a la volonté, elle manque de moyens et de formations adéquates. La belle est donc dans le camp des pouvoirs publics pour les venir en aide.
Source: Le 22 Septembre