Au cours de sa visite à Nioro du Sahel, il y a deux semaines, le Premier ministre Boubou CISSE et le Chérif M’Boullé HAIDARA ont abordé les sujets d’actualité de notre pays. Les échanges ont porté sur la tenue du Dialogue politique inclusif et la révision constitutionnelle. Après la visite du PM, le Chérif a fait son traditionnel débriefing devant les fidèles dans sa Zawiya. Il a déclaré que si la constitution devait répondre aux aspirations du peuple malien, qu’il serait la première personne à mener une campagne pour son adoption. Aussi, a-t-il soutenu que si le contenu du Dialogue national inclusif doit servir de solution à la crise, qu’il n’y a aucune raison qu’il s’y oppose. Cependant, le Chérif a mis en garde le chef du gouvernement contre toute tentative de révision de la Constitution. Il a justifié sa position en déclarant:« rien ne doit être au-dessus de la Constitution et on ne doit pas la réviser pour l’adapter à l’accord Alger». Cette position du Chérif de Nioro a suscité des débats sur la toile dans la journée d’hier mardi. Les internautes sont divisés entre ceux qui soutiennent la position du gouvernement et ceux qui partagent la position du Chérif de Nioro du Sahel. C’est le sujet de votre ‘’Facebookan’’ d’aujourd’hui.
Mali Beni :
Nous ne voulons plus d’opposition dévastatrice dans notre pays ; le plus important c’est de se réunir autour de l’essentiel qui est le Mali. Donc, si jamais cette révision constitutionnelle rentre dans l’intérêt supérieur du Mali, nous allons la soutenir.
Assew Biton Coulibaly :
Le Chérif de Nioro M’Bouyé ne doit pas s’opposer aux lois étatiques ; car un pays sans règle et sans loi est comme un Bateau sans capitaine. Ce pays ne pourra jamais fonctionner comme il se doit. Les Maliens l’aiment bien ; mais il doit se focaliser sur la religion et laisser la politique aux politiciens. De toutes les façons, ce projet de révision constitutionnelle verra le jour au moment opportun, que cela plaise à d’autres ou pas.
Dramane Konate :
Rectification M. le journaliste, le Chérif de Nioro ne s’est pas lancé dans la politique, mais il a donné des consignes de vote. Pour ce qui concerne les mensonges sur le Chérif de Nioro qu’il a dit ceci, qu’il a dit cela, je ne suis pas d’accord, parce que c’est un homme de Dieu qui se respecte et qui sait aussi que dans la vie de la nation une seule personne n’est rien.
Merkel Bijou :
Nous remercions le président de la République et le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, d’avoir jugé nécessaire d’appeler nos chefs religieux pour un franc-parler sur la situation socio politique et économique de notre pays. Aujourd’hui la situation que nous vivons doit être résolue à la source. C’est-à-dire l’union sacrée autour du Mali qui est notre patrimoine commun. Nous invitons les religieux à rester dans leur sphère sociale qui a toujours été la conquête de la paix et surtout l’attente. Nous sommes convaincus que cette rencontre est le départ d’un Mali nouveau.
LYnx LYnx :
Pour cette révision constitutionnelle, on n’a pas besoin d’être éloquent. On a juste besoin d’une forte implication pour avoir des résultats, sinon la parole n’est que la parole, mais la puissance réside dans l’action. C’est pourquoi la majorité des Maliens a choisi IBK. C’est la force intérieure qui compte, mais pas les mots.
José Traore :
La paix n’est pas seulement un mot, mais plutôt un comportement. Cette querelle au centre du pays nous laisse sans mot. Nous devons quand même mettre en œuvre des mécanismes pour que la paix retourne totalement au Mali. Soyons UN parce que l’objectif est un. On doit comprendre qu’IBK n’est pas le Mali, mais le président du Mali.
Fantichka Sow :
Nous sommes de cœur avec le chef du gouvernement et sa délégation. Cette visite dans le pays est vue d’un bon œil. Elle vise essentiellement à renforcer davantage le dialogue social pour aboutir à la paix et à la réconciliation nationale entre les différentes communautés de notre pays.
Ismael Diombelé :
Je ne sais pas pour qui N’Bouyé et Mahmoud Dicko se prennent. Mais je veux juste leur dire que ce n’est pas à eux qu’il revient la décision de faire partir un tel ou un tel. Vraiment je pense que les chefs religieux maliens doivent comprendre que la politique n’est pas leur domaine de prédilection.
Fatou Togo :
Nous remercions le Premier ministre et sa délégation pour cette visite à Nioro du Sahel et aussi le chérif pour ses propos. Nous devons tous agir dans l’intérêt du Mali et faire tout pour que le dialogue politique inclusif soit une réussite. Il est le seul moyen pour nous d’arriver à la paix.
Alpha Sow :
Le souhait de tout bon Malien est la révision de notre Constitution. Nous voulons tous le bien de notre grand Mali. Par ailleurs, il faut juste comprendre que le monde a évolué et il est grand temps que notre Constitution de 1992 subisse des modifications pour donner un nouveau souffle à la Mère patrie.
Mohamed Sanogo :
Le Mali est et restera un et indivisible, car c’est notre seul et vrai héritage. Le PM Boubou CISSE continuera ses actions qui rassembleront tous les Maliens autour d’un seul objectif : LA PAIX.
Paul Diarra :
Une chose est claire, je maintiens toujours ma position face à la politique d’IBK. Mon combat sera contre la modification de la Constitution, si ça doit servir à renforcer le pouvoir du Président de la République. Après avoir lu cette partie de l’article, je vois que le Chérif de Nioro a été induit dans l’erreur parce qu’ici le Chérif parle comme si on lui avait dit que la révision va maintenir le Président de la République au pouvoir comme un roi, alors que ce n’est pas ça.
Malick Mounir Soumounou :
Le chérif de Nioro a sa façon de voir les choses. Pour moi, la révision constitutionnelle est un mal nécessaire pour le Mali. La mise en œuvre de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger est bloquée à cause de la révision constitutionnelle. Ce n’est pas ça seulement, nous avions besoin d’une Cour des comptes, qui est une recommandation de l’UEMOA, et pour ça il faut une révision constitutionnelle.
Merkel Bijou :
Ensemble, unissons-nous comme les enfants d’une même mère autour du Mali. C’est le seul et unique devoir digne de tous les Maliens aujourd’hui. Le Mali est notre bien commun et nous devons savoir que beaucoup de choses nous unissent. Alors, sachons que le dialogue politique inclusif et la révision constitutionnelle renforceront la paix dans ce pays parce que beaucoup de points inscrits dans l’Accord d’Alger en dépendent. Donc, nous invitons le Chérif de Nioro à bien comprendre le contenu et soutenir ces réformes.
Bandjougouba DIARRA :
Nous voulons cette révision constitutionnelle. Mais, nous ne voulons pas de la révision de certaines dispositions acquises lors de la révolution de mars 1991. Il s’agit de la forme républicaine, de la laïcité, la démocratie, le multipartisme et surtout le titre I et le préambule.
BIBI :
Soyons tous engagés et déterminés derrière le Premier ministre et son gouvernement pour la reconstruction de notre chère patrie, le Mali. Le Mali a besoin de tous ses fils, tous unis comme un seul homme pour chercher la paix et la sécurité pour notre chère patrie.
GAFOU :
Je pense qu’il ne doit pas être question de majorité ou d’opposition, mais du pays. Alors, nous devons tous agir dans le seul intérêt du pays qui est le Mali et savoir que le Mali a besoin de l’union de tous les Maliens pour le bonheur de tous.
BINTOU :
Tout ce que nous demandons à la population malienne, c’est d’accompagner le Premier ministre et son gouvernement dans leurs actions pour le développement et l’émergence de cette nation. C’est l’union qui fait la force et c’est ensemble que nous arriverons à faire le bonheur du Mali.
ADJA :
Là où nous sommes, le Mali a vraiment besoin de paix et de stabilité. Donc, tout ce que je demande à l’ensemble du peuple malien, que ce soient les leaders religieux, les hommes politiques ou la société civile, est que chacun vise l’intérêt de la nation et travaille pour son bonheur.
Declin rasbath :
Nous remercions le chérif Bouyé pour cette audience accordée au Premier ministre Boubou Cissé. Je pense qu’à ce stade, nous devons plus que jamais unir nos forces pour pouvoir faire face au plus important qui est le redressement de notre pays. Aujourd’hui, le Mali est fragilisé par une crise multidimensionnelle, alors soutenons le gouvernement dans ses projets salvateurs pour le sursaut national.
SAHIBOU DEMBELE :
La révision constitutionnelle est devenue une évidence dans notre pays. Depuis fort longtemps cette constitution qui a donné naissance à la troisième République devrait être révisée pour l’adapter aux besoins du peuple. Les Réformes Politiques et Institutionnelles en sont nécessaires et inévitables, vu la situation actuelle du pays. C’est pourquoi les formations sont des meilleures stratégies pour l’accomplissement de cette mission.
Ismael AG Dicko :
Le Dialogue politique inclusif interpelle tous les vrais Maliens qui veulent la paix et la cohésion sociale dans ce pays. Alors nous remercions toutes les couches sociales qui se mobilisent pour cette cause digne. Ensemble, marchons main dans la main pour un Mali stable et en paix.
OUMAR :
Nous sommes vraiment contents de l’initiative de réviser la Constitution. C’est une bonne chose, surtout avec la mise en œuvre de l’Accord de paix et pour instaurer la cohésion sociale.
Modibo Keita :
La paix au Mali nécessite l’implication de tous les Maliens sans exception aucune. Nous remercions le PM Cissé pour cette assistance des populations du Mali pour une paix durable.
filly :
Nous souhaitons à Dr Boubou Cissé la réussite de tout ce qu’il entreprendra pour la relance économique et le développement durable, la paix et la réconciliation nationale au Mali.
FATOUMATA :
Finalement IBK doit défier les hybrides religieux pour une bonne fois pour toutes. Cela, avant qu’ils ne révoltent les populations civiles contre le régime. Vous avez demandé la démission immédiate du PM Boubèye, il a fait ça et maintenant vous ne voulez pas la stabilité du pays. Au lieu de regrouper les Maliens pour un vivre ensemble, certains essayent de semer le désordre pour profiter de la situation. Mais cette fois-ci vous ne regretterez rien.
Info-Matin