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ILS ONT DIT : Après avoir échangé avec le Ministre Amadou Thiam des Réformes institutionnelles, chargé des Relations avec la Société Civile, certains participants se disent satisfaits de cette initiative. Les avis.

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Hamza Maïga, président de la société civile de Tombouctou : « Nous avons débattu des problèmes récurrents du Mali de long à large, nous avons fait des propositions de sortie de crise. C’est une première fois qu’un ministre de la société civile vient nous rencontrer et qu’il est resté longtemps nous écouter. Il a donné ses réponses, nous les avons analysées. C’est un élément capital pour nous. Il nous a parlé de la situation sécuritaire, de toute la situation que vit notre pays. Si on continue dans ce sens, je crois qu’on va aboutir à une bonne solution ».

Koïna Ag Almahmoud, Gouverneur de Tombouctou : « C’est une rencontre qui était attendue, qu’on aurait pu organiser si elle n’avait pas été organisée par le département. Elle a permis de regrouper toutes les composantes de a société civile de la région de Tombouctou et les faire rencontrer avec leur interlocuteur, un interlocuteur auquel elle s’attendait depuis très longtemps pour la prise en compte de ses préoccupations de toujours.

En plus, la rencontre nous a permis de mieux comprendre les objectifs du dialogue politique inclusif auquel tiennent le Président de la République et le Gouvernement, et tout le Mali. Cela a permis à toutes les différentes composantes de la société civile de Tombouctou d’avoir une idée de comment préparer le dialogue politique inclusif. C’est vraiment une rencontre nécessaire, dont l’objectif est atteint parce que tous les participants ont été satisfaits de la prise en compte de leurs préoccupations qu’ils ont évoquées ».

Sidy Ali Bagna, président de Conseil régional de la Société Civile, président de Conseil de la Jeunesse de Taoudeni : « Je félicite le ministre pour cette belle initiative d’aller à la rencontre du Mali profond, rencontrer les Maliens et échanger avec eux les préoccupations auxquelles nos régions, toute la Nation, sont confrontées. Le degré de satisfaction est lisible sur tous les visages. Les populations ont envie de se confier, de parler, de se sentir impliquer dans la gestion collective. Elles ont envie d’apporter leur soutien total à l’Etat pour satisfaire les besoins qui sont extrêmement importants.

Le débat va même aujourd’hui sur les questions de survie. Quand on parle aujourd’hui de ce débat, on parle de l’opérationnalisation de la région. Je pense que c’est très important, c’est une occasion qui a été donnée à cette population de sortir de cette coquille, de dire ce qu’elle pense.

Le dialogue est une plaque tournante pour toute la Nation, pour la région de Taoudeni, de Tombouctou qui sont interconnectées pour l’instant. C’est une opportunité qui a été donnée, qu’il faut que nous, en tant que populations, en tant que société civile, de saisir pour pouvoir donner le meilleur de nous-mêmes, de proposer toutes les solutions que nous pouvons apporter aux problèmes d’insécurité, de survie, aux problèmes politiques, économiques et institutionnels. La question essentielle est de pouvoir cerner tous ces problèmes et questions qui ont été débattus, qui ne sont qu’un avant-goût du dialogue politique en cours.

Dans l’accompagnement de l’Etat, la société civile a un rôle extrêmement important. Les plus hautes autorités de l’Etat ont montré que la société civile compte, qu’elle a son mot à dire et qu’elle peut apporter. C’est cette société civile qui vit, qui est témoin de tous les maux, de toutes les crises auxquels nous sommes confrontés. Si on lui donne l’occasion de s’exprimer, je pense qu’elle peut beaucoup apporter ».

La Rédaction

L’Observatoire

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