Quand le peuple malien élisait IBK, tout l’espoir était fondé principalement sur deux choses : la résolution efficace et rapide de la crise au nord du pays et l’équipement des forces armées maliennes pour la défense de la Patrie. Mais à quatre ans de gestion, la déception fut très grande. Dans l’histoire, le Mali n’a jamais été aussi mal géré que sous le Kankélétigui qui est très fort à manœuvrer pour ses intérêts.
Le prétexte que le président IBK est sous tutelle ne tient pas. Car, il est le premier citoyen du fait de son statut de Président de la République (PR). Il est le Père de la Nation malienne et en est son 1er défenseur. L’accusation de toute force sociale et politique intérieure et étrangère (CI, PTF) ne vient qu’au second degré après celle du 1er Malien. C’est à lui de montrer à la communauté internationale qu’il défend l’intérêt du Mali, des Maliens pour attirer autour de lui la solidarité, les marches populaires de protestation des populations contre les actions ou orientations de la communauté internationale. Celle-ci ne décide rien chez nous sans nous, mais tire la ficelle par le maillon faible de la nation : un président corrompu avant d’être sous chantage, sous menace de justice, et enfin mal élu à dessein …
Donc, nos leaders religieux et chefferies n’ont aucune responsabilité dans la mauvaise gouvernance d’IBK. Au contraire, il les a trompés, parfois les a adulés par l’excès d’honneur et de respect assimilable à une corruption passive. IBK sait bien manœuvrer pour ses intérêts. Pour preuve, il a su manipuler la junte militaire en sa faveur, donc il ne peut s’exonérer ou s’excuser du défaut de soutien de la société civile qu’il a d’ailleurs toujours détournée et exploitée à son profit, grâce à la manne financière publique, à chaque fois qu’il a accédé à la tête d’une Institution de la République.
IBK, dans toutes ses œuvres, a utilisé le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agricultures du Mali (APCAM), Bakary Togola, qui a banqué gros pour qu’il soit réélu. Ce dernier est écroué à la Maison d’arrêt de Bamako pour détournement présumé des ristournes des cotonculteurs.
Pis, IBK a utilisé aussi la manne financière publique pour accéder et conserver le pouvoir, plutôt que pour défendre l’intérêt du Mali et la prospérité des Maliens.
A.Kané
Source:Le démocrate