Le Groupement des syndicats cotonniers et vivriers du Mali (GSCVM) a organisé un point de presse le vendredi 20 septembre dernier pour informer les médias sur l’affaire de malversations dont Bacary Togola est victime. Il exige sa libération sans condition dans un délai raisonnable de 72 heures.
Animé par le président du GSCVM, Mémé Diallo, ce point de presse a été une occasion pour les présidents des 4 syndicats membres du GSCVM et les présidents des 41 unions secteurs des sociétés coopératives des producteurs de coton (US-SCPC) de demander la libération sans condition de leur président détenu dans la prison centrale de Bamako.
Selon Mémé Diallo, le groupement des syndicats cotonniers et vivriers du Mali est constitué par l’ensemble des 4 syndicats du secteur coton à savoir le syndicat des cotonniers et vivriers du Mali (SYCOV), le syndicat pour la valorisation des cultures cotonnières et vivrieres du Mali (SYNAC), le syndicat des producteurs agricoles de la zone Mali ouest (SYPAMO) et le syndicat des exploitants agricoles de Kita (SEAK).
Réunis en assemblée générale le jeudi 19 septembre 2019, suite à l’arrestation du président du C-SCPC, Bacary Togola et deux de ses compagnons, le conférencier Diallo Mémé a informé que les 4 syndicats et les présidents des 41 unions secteurs des sociétés coopératives des producteurs de coton ont convenu d’adresser un ultimatum de 72 heures au gouvernement pour libérer « sans condition » le patron de l’APCAM, Bacary Togola et ses codétenus cités dans l’affaire.
Le président du GSCVM, a lancé un appel au réseau des chambres d’agriculture du Mali, à toutes les organisations paysannes du Mali, toutes les filières confondues, aux femmes rurales et aux jeunes ruraux, de rester vigilent et unis pour cette cause.
« Si le lundi soir prochain, Bacary Togola n’est pas libéré, ce qui va se passer se passera », a-t-il averti. Aussi poursuit-il, passer ce délai, le groupement des syndicats cotonniers et vivriers du Mali se réserve le droit d’entamer toutes actions nécessaires à la défense des intérêts des producteurs de coton.
Aly MORBA
L’Observatoire