La championne du monde du 10.000 m Sifan Hassan, dont l’entraîneur Alberto Salazar a été suspendu mardi par l’Agence américaine antidopage (Usada), s’est dite “choquée” et a assuré avoir “la conscience tranquille”, dans un communiqué publié mardi.
“Je suis choquée par la décision d’aujourd’hui, alors que je suis en pleine préparation pour ma prochaine course aux Championnats du monde”, a réagi la Néerlandaise.
“J’étais consciente des enquêtes en cours quand j’ai rejoint l’équipe (d’Alberto Salazar, ndlr) et j’ai toujours eu la conscience tranquille”, a-t-elle ajouté.
Comme six autres sportifs présents à Doha, l’athlète de 26 ans est entraînée par l’ex-coach de Mo Farah, éjecté manu militari des Mondiaux par la Fédération internationale d’athlétisme.
Dans la nuit de lundi à mardi, l’Usada avait prononcé une suspension immédiate pour quatre ans de Salazar, maître à penser de l’Oregon Project, un groupe d’entraînement de très haut niveau basé dans le nord-ouest des Etats-Unis et financé par l’équipementier Nike, pour “organisation et incitation à une conduite dopante interdite”.
“Je veux insister sur le fait que cette enquête concerne une période antérieure à mon arrivée dans l’Oregon Project”, a affirmé Hassan, qui a déploré le “timing” de l’annonce de la sanction.
Médaillée d’or sur 5.000m aux championnats d’Europe 2018 à Berlin, et de bronze sur la même distance aux Mondiaux de Londres en 2017, la Néerlandaise a pourtant renoncé à s’aligner dans cette discipline, au profit du 1.500m.
“Sifan Hassan a choisi: mercredi 2 octobre, elle sera au départ du 1.500m!”, avait indiqué lundi sur Twitter la Fédération néerlandaise d’athéltisme.
Une décision contraire aux préférences d’Alberto Salazar, qui penchait davantage pour le 5.000m, selon la presse néerlandaise.
AFP