Le secrétaire général de la Coordination nationale des amis de Bakary Togola (CNA/BT) a animé un point-presse le samedi 28 septembre 2019, à la Maison de la presse de Bamako. Objectif : dénoncer les déclarations « mensongères, pitoyables et honteuses diffusées par certains médias tendant à porter atteinte à la dignité du président Bakary Togola ».
Depuis l’arrestation du dignitaire Bakary Togola, ses amis devenus inconsolables cherchent tous les moyens pour le sortir des griffes de la justice. Pour ce faire, des sorties médiatiques tantôt à l’appel au secours de leur idole, tantôt pour dénoncer l’injustice de la justice malienne sont devenues leur sport favori.
La dernière sortie en date a eu lieu ce samedi 28 septembre 2019, au cours de laquelle les amis du sieur Togola semblent avoir mis un peu d’eau dans leur vin après l’échec de l’ultimatum lancé le 20 septembre pour sa libération. Cette fois-ci, ils se sont transformés en véritable enseignants de vocabulaire sur ladite affaire. Incriminé par la justice dans l’affaire dite « des ristournes », les partisans de Bakary Togola estiment que ce terme est caduc et propose le « complément de prix ». « Il y a plus de dix ans, on ne parle plus du terme ristourne entre les cotonculteurs et la Cmdt, on parle plutôt de complément de prix », peut-on lire dans leur dossier de presse du 28 septembre 2019.
Tentant de blanchir M. Togola, le président de la CNA/BT, Moussa Z Doumbia, affirme que leur ami est poursuivi pour la gestion d’un fonds qu’il n’a jamais géré. A ses dires, « les prétendues ristournes auxquelles le dénonciateur anonyme fait allusion sont directement versées par la Cmdt aux coopératives ».
Croyant dur en l’innocence de Bakary Togola, la CNA/BT estime que ce dernier doit bénéficier de la présomption d’innocence. Elle continuera à user de tous les moyens légaux à travers le pays pour exiger la libération du président Togola, selon Moussa Z. Doumbia, secrétaire général de la CNA/BT.
Oumar SANOGO
Source: le démocrate