À Boulkessi et à Mondoro, les assaillants (présumés jihadistes) étaient lourdement armés. Pour le moment, le sort d’au moins cinq soldats évoluant sur place et sous le commandement du G5 est incertain. Le gouvernement signale la mort de 25 militaires.
L’attaque terroriste a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi et a visé le camp des Fama (Forces armées maliennes)à Boulkessi et le poste militaire de Mondoro.
«Le Gouvernement informe qu’après un déploiement des Forces spéciales maliennes depuis lundi, dans la zone des combats (Boulkessi et Mondoro), les Fama, malgré les tirs de harcèlement des terroristes, ont pu réoccuper le camp de Boulkessi, mardi soir», peut-on lire dans le communiqué du gouvernement.
Selon le gouvernement, «dans les rangs des Fama, le bilan provisoire fait état de vingt-cinq (25) morts, quatre (04) blessés évacués par aéronefs Fama sur Sévaré, une soixantaine de portés disparus et de lourdes pertes en matériels».
Du côté des assaillants, nous est-il revenu, il y a au moins quinze (15) tués et cinq (05) véhicules détruits par les frappes aériennes pour la reprise du camp. En effet, l’identification se poursuit toujours sur le terrain avec le détachement des Fama en place, a confié le gouvernement. Même si le communiqué ne le mentionne pas, des sources font état de deux civils tués à Mondoro, alors que l’on ne connaît pas encore exactement le bilan de l’attaque de Boulkessi.
Sur le cas Mondoro, il semble que l’un des objectifs des assaillants était notamment de faire des provisions de vivres. En effet, des sources locales annoncent que,en plus d’au moins deux véhicules enlevés, les assaillants sont repartis avec deux chameaux et des chèvres. Des balles perdues ont tué au moins deux civils. Trois autres ont été blessés, d’après RFI.
Par ailleurs, une opération conjointe d’envergure des Fama et des Forces armées burkinabè, appuyée par Barkhane, est en cours pour neutraliser les assaillants.
Précision de taille : cette attaque terroriste a visé une compagnie Fama de la force conjointe du G5 Sahel àBoulkessi à l’ouest de la frontière avec le Burkina Faso.
Pour être plus complet, environ 150 kilomètres séparent les localités de Boulkessi et de Mondoro. De sources concordantes, ce sont de présumés jihadistes du groupe Ansaroul Islam qui ont mené de manière coordonnée les deux opérations.
MoumouniSacko
Nouvelle Libération