Hier, en début d’après-midi, la tension est montée au niveau de certaines garnisons de Bamako, précisément au 33è bataillon parachutistes de Djicoroni et à Kati, où des épouses et enfants de militaire ont manifesté leur colère suite aux attaques de Mondoro et de Boulkessi.
En effet, des manifestants ont érigé des barricades devant et aux alentours du camp para et obstrué la voie publique avec des pneus enflammés. La principale altère du quartier et qui va jusqu’à Sébénicoro (quartier du président IBK) a été coupée.
A travers des messages et slogans, les manifestants exigent que toute la lumière soit faite autour des 2 attaques. Aussi, les familles des victimes exigent que le «bilan exact » de ces attaques soit communiqué aux Maliens.
A rappeler que le bilan officiel de ces 2 attaques fait état de 25 morts et 60 soldats portés disparus. Ce que rejettent en bloc les familles du camp. Même scénario à Kati et au camp des gardes de Koulouba, où des manifestations similaires ont été signalées.
La Rédaction
L’Aube