Une réunion sur les mécanismes de détections des criquets pèlerins dans le Sahel et le Maghreb se tient depuis ce mardi 2 octobre à Nouakchott. Les spécialistes de la lutte anti-acridienne se retrouvent dans la capitale mauritanienne au moment où les agriculteurs sahéliens sont en pleine campagne agricole.
Le développement des cultures de céréales, crée les conditions écologiques propices à la reproduction des criquets pèlerins qui du stade de larve deviennent mature et nuisible aux champs agricoles et aux cultures fourragères. Les spécialistes anti-acridiens vont se déplacer sur le terrain dans plusieurs régions de la Mauritanie, afin de déterminer les zones à risques pour mieux se préparer à contrecarrer d’éventuelles invasions.
« Aller sur le terrain a permis de faire une couverture spatiale des zones de reproduction du criquet pèlerin, explique Mohamed Lamine Hamouni, responsable de la commission régionale de lutte contre le criquet pèlerin pour le Sahel et le Maghreb. Cela a donc permis de contribuer à l’effort national de la Mauritanie pour avoir une vision globale et détaillée de la situation acridienne, qui est en ce moment la clé du développement des criquets pèlerins. »
« Pour intervenir partout en cas d’invasion »
La Mauritanie, le Niger et le Tchad font partie des pays les plus exposés à la menace acridienne.
« Il est nécessaire qu’on essaie de comprendre, de connaître les biotopes des criquets pèlerins mauritaniens et tchadiens et leurs similtudes, insiste Haroun AbdelKerim, le délégué du Tchad. Il s’agit de pouvoir, en cas d’invasion, intervenir partout dans la zone sahélienne. »
La rencontre de Nouakchott se tient à l’initiative de la commission régionale de lutte contre le criquet pèlerin et le fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
RFI