À l’initiative du Groupe Coton-4 (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad), l’OMC à Genève accueillera le lancement de la Journée mondiale du coton, le 7 octobre 2019. Un événement mondial pour célébrer le coton et toutes les parties prenantes de sa chaîne de valeur, des champs au tissu et au-delà. L’objectif de cet événement c’est de donner visibilité et reconnaissance au coton et à toutes les parties prenantes actives dans la production, la transformation et le commerce du coton.
Au cours de cette célébration, les partenaires de développement se réuniront pour discuter du soutien au nouveau projet sur les coproduits du coton et à d’autres initiatives de développement et consolider ce soutien. En plus, des sessions thématiques seront organisées par des organisations partenaires, avec la participation d’universitaires, du secteur privé, d’ONG et d’associations nationales du secteur du coton sur des sujets choisis.
La Journée mondiale du coton est l’occasion pour le secteur privé et la communauté internationale du développement de partager des connaissances et de mettre en valeur les activités et les produits liés au coton. Outre le lancement à l’OMC, la journée mondiale du coton sera célébrée dans différents pays du monde, avec divers événements donnant de la visibilité aux producteurs, aux transformateurs et aux entreprises. Le Mali à travers la CMDT n’aura aucun alibi pour manquer cette célébration. Le pays dispose de zone de production d’une superficie de 134 518 km2, répartie entre 3 346 villages dans 244 communes sur les 703 que compte le pays. La CMDT couvre la totalité de la région de Sikasso et une partie des régions de Kayes, Koulikoro et Ségou. L’année passée, le Mali a fait une récolte de coton record, avec de plus de 700 000 tonnes, champion africain du coton devant le Burkina Faso. Cependant, des obstacles ne manquent pas au Mali pour les investisseurs qui souhaiteraient se lancer dans la transformation du coton, selon les experts du secteur plusieurs obstacles existent comme : la cherté de l’énergie, la formation insuffisante de la main-d’œuvre, le marché local trop réduit, les entreprises publiques mal gérées ou gangrénées par la corruption.
Mahamadou YATTARA
Source: Inf@sept