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Le ministre Housseïni Amion Guindo en visite au parc national du Mali : « Ce parc est vraiment un paradis à ciel ouvert à Bamako »

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Dans le cadre de sa visite des structures relevant de son département, le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du Développement durable, Housseïni Amion Guindo, était au parc national du Mali, le dimanche 6 octobre 2019. Il était accompagné par plusieurs personnalités, dont le représentant diplomatique du réseau Aga Khan développement network (AKDN) au Mali, Férid Nandjee, également président du Conseil d’administration du Parc national du Mali ; du directeur général du Parc national, Samuel Sidibé ; du directeur national des Eaux et forêts, Mamadou Gakou, etc.

Les visites guidées du ministre ont été d’abord orientées au parc botanique avec toutes les variétés d’espèces d’arbres qui, au-delà de la beauté de l’espace, font la promotion de certaines plantes médicinales, non seulement pour leur importance, mais également à cause de la menace inquiétante de disparition de certaines d’entre elles.

Le ministre a été également visité les espaces sportives et culturelles avec toutes les commodités dont la salle de gymnastique bien équipée, le nouvel espace de spectacle à ciel ouvert et à grande capacité, la nouvelle salle de conférence à tente moderne et climatisée, avec une capacité d’accueil de 350 à 400 places, le « restaurant Balasoko », qui offre des plats et un service exceptionnel.

Après le parc botanique, le ministre s’est rendu au Jardin zoologique, où il a constaté toutes espèces animales. De l’aquarium à la case des lions en passant par les gorilles, les reptiles, les gazelles aux volailles.

Le ministre Housseïni Amion s’est dit d’abord impressionné par le parcours sportif important, avant de se réjouir de la richesse de ce joyau touristique à la fois naturel et culturel. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable et sa délégation ont également visité la nouvelle volière qui fait toute la particularité du parc national du Mali parmi ceux de toute l’Afrique de l’ouest.

Dans cette volière, beaucoup d’espèces d’oiseaux rares sont laissés dans un semblant de nature. Très ému, le ministre n’a pas hésité de dire que « ce parc est vraiment un paradis à ciel ouvert à Bamako ». Il a laissé entendre que cet espace qui est l’expression bien réussie d’un partenariat public est un cadre idéal pour beaucoup d’activités.

Il a par ailleurs promis d’être désormais plus regardant sur cet espace, pour qu’au-delà de la subvention de l’État, le parc puisse être entièrement autonome et offrir encore plus de commodités au public visiteur.

Pour finir, le ministre a appelé les Maliens à s’approprier de cet espace qui peut offrir beaucoup d’opportunités tant sur le plan sportif et culturel, que sur le plan de la connaissance des plantes et des animaux. Un besoin nécessaire aussi bien à l’école que dans la vie courante selon le ministre.

De son côté, le directeur général du parc, M. Samuel Sidibé, expose le souci de voir baisser les tarifs d’entrée dans le parc qui sont respectivement de 500 F, pour les enfants, et 700 F pour les adultes. Des tarifs qui peuvent varier de 700 F à 1500 F pour les adultes pendant les jours de fête.

Samuel trouve ce montant très élevé par rapport à la première mission du parc qui n’est pas de faire de l’argent, mais d’offrir au public malien un espace naturel et culturel. C’est pourquoi le directeur général compte sur la hausse de l’accompagnement des plus hautes autorités pour satisfaire ce besoin.

En ce qui concerne le représentant diplomatique du réseau Aga Khan développement network (AKDN) au Mali, M. Férid Nandjee, il a indiqué que cette offre de Son Altesse Aga Khan au Mali est unique et maintenant enviée de par toute l’Afrique de l’Ouest. M. Nandjee a rappelé que son réseau Aga Khan intervient habituellement dans le domaine du parc dont le grand réalisé se trouve au Caire, en Égypte.

Mais concernant le zoo, c’est une première au Mali et cela a été bien réussi. Par ailleurs, il a rassuré que malgré la période de déficit, l’autonomisation particulièrement longue au Mali, l’espoir commence à naitre et que tout excédent qui va être produit par le parc sera encore réinvesti au parc. Cela, conformément aux idéaux des responsables du parc qui en ont fait un projet beaucoup plus vaste dans sa vision, et en travaillant pour une parfaite intégration de la nature et de la culture uniquement au bénéfice du grand public.

ISSA DJIGUIBA

SourceLe Pays

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