La plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, à travers ses différents organes, se reconnaissent dans Me Harouna Toureh. L’annonce a été faite dans une déclaration consécutive à leur rencontre du samedi 28 septembre 2019, à Kidal.
Selon cette déclaration, la coordination des fractions IMGHAD N’ADAGH et alliés se affichent leur soutien à Me Harouna Toureh à travers leurs chefs de fraction, les religieux, notables et organisations de jeunes et de femmes, tous membres de la coordination régionale de Kidal.
Les participants ont au cours de cette rencontre en ont pris acte et soutiennent les dernières avancées dans la restauration d’un climat de confiance entre eux et tous les signataires de l’Accord, au nom du vivre-ensemble, de la cohésion sociale entre les communautés et la coordination des actions en faveur de la paix. Toutes choses rendues faciles par la visite de la délégation de haut niveau de la Plateforme conduite par ses représentants, le 17 septembre 2019 à Kidal. Au cours de ladite rencontre, ils ont rappelé au gouvernement du Mali, à la médiation internationale ainsi qu’à toutes les parties prenantes de l’Accord d’Alger qu’elle ne reconnaît qu’une seul et unique Plateforme, celle représentée par son porte-parole Me Harouna Toureh, ses représentants au niveau du CSA, Haballa AG Hamzatta du Gatia, le professeur Ahmed Ould Sidi Mohamed du MAA et au niveau régional par son coordinateur Rhissa AG Mohamed. Par la même déclaration, la coordination régionale, les communautés sont également invitées à s’investir dans la réconciliation et le développement harmonieux de la région conformément dans aux engagements pris à Anefif et Amacine.La tendance pro Harouna Toureh en a profité pour dénoncer ceux qu’ils considèrent comme de pseudo-représentants de la Plateforme, suite à la tenue d’une rencontre à Takallot dont l’organisation n’émane, selon eux, d’aucun organe de la plateforme des mouvements du 14 juin 2014. Par conséquent, les conclusions de ladite rencontre n’engagent que leurs auteurs, martèle la déclaration.
Amidou Keita
Source: Le Témoin