La présidente du Réseau malien des associations de personnes vivant avec le VIH a animé un point-presse le vendredi 04 octobre 2019, dans les locaux de l’Espace pour l’information sur le VIH, le sida et de conseil pour les personnes vivant avec le VIH. À cette occasion, la présidente a rappelé une fois de plus les autorités maliennes sur la problématique de la lutte contre ces trois maladies.
Après la déclaration de la société civile pour le plaidoyer en faveur de l’augmentation des fonds domestiques alloués à la santé à Niamey et la lettre adressée au président de la République pour l’éradication des trois maladies (le sida, le paludisme et la tuberculose), le RMAP+ poursuit toujours ses plaidoiries auprès des autorités du Mali. C’est dans cette optique qu’il a tenu un point-presse la semaine passée pour rappeler les autorités à leurs engagements vis-à-vis du fonds mondial dans la lutte contre desdites maladies.
Selon la présidente du RMA+, Mme Djerma Oumou Diarra, l’objectif de ce point-presse est de rappeler les chefs d’Etat africains qui se sont engagés à Abuja d’allouer les 15% à la santé pour contribuer au succès de la prochaine conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial pour la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida qui se tient à Lyon le 10 octobre. Ce qui permettra de renouveler les ressources de ce mécanisme, premier financeur des programmes mondiaux de prévention, de traitement et de maintien des patients, précise la présidente.
Profitant de l’occasion, la présidente a rappelé l’importance du Fonds mondial dans la lutte contre les maladies. A ses dires, le Fonds mondial est le plus grand contributeur ayant permis une situation moins catastrophique.
A en croire la présidente, le respect des engagements des autorités maliennes permettra au pays son plein réapprovisionnement, crucial pour sauver des millions de vies supplémentaires et mettre le monde sur la voie de l’élimination de ces trois maladies évitables.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate