Le Premier ministre, Boubou Cissé a achevé, vendredi 11 octobre, une visite de 48 heures en 5ê Région, dans le cadre du lancement de l’opération Désarmement-Démobilisation-Réinsertion (DDR) dans le centre du Mali. Il a ainsi visité le Camp de Soufroulaye où devraient être cantonnés les ex-combattants. En compagnie de la hiérarchie militaire, le chef du Gouvernement a également rendu visite aux blessés de la double attaque de Mondoro et Boulkessi.
Au lancement du DDR, Boubou Cissé a indiqué que « La réduction, voire l’élimination totale de la possession d’armes, que ça soit des armes de guerre, des armes légères ou de petit calibre, est importante pour aller vers la recherche de cette sécurité. ». Et Mme MbarangaGasarabwe de réitérer l’engagement du système des Nations Unies à soutenir le processus des DDR, qui permettra à ses yeux de renforcer la sécurité et la cohésion sociale.
Au deuxième jour de son périple, le Premier ministre a visité le camp militaire de Sévaré où il a réitéré les reconnaissances de la Nation aux blessés de guerre au chevet desquels il s’était auparavant à l’Hôpital Sominé Dolo et à l’infirmerie du camp militaire, pour s’enquérir de l’état de santé des militaires et leur apporter le soutien de la nation entière. “Je viens de visiter les blessés de l’attaque terroriste de Boulekessi, les hommes que j’ai vus couchés-là ont montré toute leur bravoure et leur courage. Même dans leurs blessures, on sentait ce sens de l’engagement et du sacrifice au service de l’État”, a indiqué le chef du Gouvernement en mentionnant que certains des assaillants sont venus de l’étranger et “n’étaient vraisemblablement pas Maliens”. Boubou Cissé a par ailleurs transmis aux troupes le message de solidarité du président IBK en rappelant que les crises du Nord et du centre dépassent les frontières nationales. «Le problème auquel le pays est confronté aujourd’hui est un problème quasiment international. On s’y prépare progressivement au jour le jour en s’adaptant aux méthodes de l’ennemi qui s’avère être des méthodes de lâche », a-t-il expliqué avant d’être rassuré, par le chef de la région militaire de Mopti, du moral des troupes et de leur disponibilité à renouer avec le terrain pour défendre la patrie.
Déjà, plusieurs dizaines de tentes et autres infrastructures sont fin prêtes et n’attendent que les futurs ex-combattants concernés par l’opération. Parmi eux, des ex-rebelles du nord établis dans le centre, de présumés djihadistes mais également des combattants de milices d’autodéfense du centre. Par la suite, une partie intégrera les Famas et l’autre bénéficiera de financements de projets d’insertion socio-économique, a précisé le Président de la Commission nationale DDR, ZahabiOuld Sidi MohamedAu deuxième jour de son périple, le Premier ministre a visité le camp militaire de Sévaré où il a réitéré les reconnaissances de la Nation aux blessés de guerre au chevet desquels il s’était auparavant à l’Hôpital Sominé Dolo et à l’infirmerie du camp militaire, pour s’enquérir de l’état de santé des militaires et leur apporter le soutien de la nation entière. “Je viens de visiter les blessés de l’attaque terroriste de Boulekessi, les hommes que j’ai vus couchés-là ont montré toute leur bravoure et leur courage. Même dans leurs blessures, on sentait ce sens de l’engagement et du sacrifice au service de l’État”, a indiqué le chef du Gouvernement en mentionnant que certains des assaillants sont venus de l’étranger et “n’étaient vraisemblablement pas Maliens”. Boubou Cissé a par ailleurs transmis aux troupes le message de solidarité du président IBK en rappelant que les crises du Nord et du centre dépassent les frontières nationales. «Le problème auquel le pays est confronté aujourd’hui est un problème quasiment international. On s’y prépare progressivement au jour le jour en s’adaptant aux méthodes de l’ennemi qui s’avère être des méthodes de lâche », a-t-il expliqué avant d’être rassuré, par le chef de la région militaire de Mopti, du moral des troupes et de leur disponibilité à renouer avec le terrain pour défendre la patrie.
Amidou Keita
Source: Le Témoin