En Tunisie, le président élu Kaïs Saïed sera investi d’ici la fin de semaine prochaine. L’une de ses prérogatives concerne la diplomatie et sur ce point, l’universitaire a exprimé son plein soutien pour la cause palestinienne. Une vision largement partagée par les Tunisiens.
Dans les rues de Tunis, le soutien pour la cause palestinienne suscite une certaine unanimité, à l’image de ce que nous confie Khazri : « C’est très important parce que la Tunisie et la Palestine, c’est kif-kif. C’est le même peuple, c’est la même chose. »
Oms, une étudiante, se dit profondément touchée par cette situation : « On n’a pas un problème avec le peuple israélien ou juif. Le problème, c’est avec les personnes qui pratiquent la politique. C’est très triste de voir aujourd’hui des individus qui souffrent de la guerre, c’est très malheureux. »
Première visite en Algérie
Pour Sofiene, un autre jeune, la vision de Kaïs Saied est une continuité avec la politique menée jusqu’à présent par Carthage : « Ce sont nos frères musulmans en premier lieu. En deuxième lieu, c’est un historique qu’on connaît tous. Ils ont été agressés par des autres nations et ils sont eu beaucoup de problèmes. Ils ont eu des morts, des tirs partout. On ne peut pas négocier l’histoire de la Palestine. »
Pour les électeurs qui ont voté Nabil Karoui, la pilule est encore difficile à avaler. À l’image de Taoufik, un vieil homme résidant à La Marsa : « Il doit résoudre le problème du chômage en Tunisie. Il doit résoudre notre problème, c’est tout. Il doit entreprendre de bonnes relations avec le monde entier, sans exception. »
Une fois investi, Kaïs Saïed consacrera sa première visite diplomatique à l’Algérie.
RFI