Une délégation conduite par le Haut conseil islamique au palais de Koulouba, samedi dernier dans l’après-midi, pour demander au président de la République de pardonner et par conséquent de relâcher les personnes déjà arrêtées, le président IBK, surpris d’une telle démarche à la fois gauche et inopportune, est entré dans une colère noire, comme en témoigne la fermeté du langage qu’il a tenu en réponse à cette requête.
En effet, sans détours ni circonvolutions, le président IBK a réitéré que force doit rester à la loi et qu’il n’entend cautionner aucune entrave à la justice concernant ce dossier, au sujet duquel les auteurs doivent être identifiés et soumis à toute la rigueur de la loi.
A la fin de ses propos, le président IBK a fait comprendre aux personnalités, venues le solliciter, qu’il vaut mieux s’investir dans la prévention de pareils actes que de chercher à empêcher l’application de la loi. Ce qui ne contribue pas à l’équilibre social du pays.
El Hadj A.B. HAIDARA
Aujourd’hui-Mali