Le vendredi 18 octobre, le chef d’état-major général adjoint des armées, Général de brigade Abdrahamane BABY a animé une conférence de presse au PCIAT (Poste de Commandement Inter armée de Théâtre). Il a révélé une information étonnante, pas moins importante, et qui change la donne sur le terrain: la présence et la participation des femmes au combat aux côtés de l’ennemi. Sans donner beaucoup de précision, le chef d’état-major général adjoint des armées, Général de brigade Abdrahamane BABY a indiqué que l’évolution de la situation et les actions entreprises ont permis la neutralisation de quatre terroristes, la confirmation de la présence de femmes au sein des GAT (Groupe Armé Terroriste) et la rectification à la baisse des bilans du côté FAMA.
”La présence et la participation de femmes aux côtés de l’ennemi pendant les combats du 30 septembre sont donc maintenant confirmées”, a-t-il précisé. Avant d’ajouter que la ”recherche de l’ennemi se poursuit”.
Précisons que cette conférence de presse fait suite à une nouvelle attaque dirigée contre une patrouille de reconnaissance des Famas, le mardi 16 octobre à BOULKESSI. Le bilan fournit par les FAMa parle de 4 terroristes neutralisés et un blessé. Il n’y a rien à signaler du côté des FAMa.
Par ailleurs, l’opération ELEPHANT, qui consiste à rechercher et à détruire les refuges ennemis, se poursuit. Après une vingtaine de sortie et des frappes aériennes, elle a permis de neutraliser une cinquantaine d’ennemis, des matériels et un important plot logistique de 35 fûts de carburant détruits, selon le chef d’état-major. Côté armée, il y a eu 38 morts, 36 blessés et 2 rescapés retrouvés au Burkina-Faso. Le bilan des portés disparus baisse à 27 éléments.
Cependant, la présence de femme parmi les combattants ennemis donne une autre dimension à la lutte contre le terrorisme qui nécessite une nouvelle approche du phénomène.
Sory Ibrahim TRAORE
Source: Zénith Balé