« Au delà de trouver des propositions, ils sont obligés de trouver des bons termes ». C’est ainsi qu’Adama Bictogo, le patron parti présidentiel ivoirien RHDP, parlait de l’opposition, ce lundi 28 octobre, devant quelques journalistes et de nombreux militants.
Au RHDP, personne n’avait encore officiellement commenté l’annonce de la candidature de Guillaume Soro à l’élection présidentielle de 2020. Adama Bictogo, directeur exécutif du parti présidentiel, a dégainé les bons mots en guise de commentaires.
« C’est vrai, il a été un bon chef rebelle. Cela, on le retient. Il est passé à l’Assemblée mais aucun Ivoirien ne retient de lui qu’il a été un Premier ministre, tant il a brillé par son incapacité à faire valoir les fondamentaux économiques, parce qu’il faut s’y connaître en économie ! », a-t-il déclaré.
En revanche, pour ce qui est du candidat du RHDP, Adama Bictogo est plus évasif et est revenu sur un éventuel troisième mandat d’Alassane Ouattara.
« Il est apparu deux dispositions nouvelles : le vice-président, le Sénat. Aujourd’hui nous avions deux chambres. Donc, les mandats à venir à partir de 2020 prennent leur source dans la Constitution nouvelle et pas dans la Constitution ancienne. Donc sur la candidature ou pas, pour l’heure, nous avons un chef qui s’appelle Alassane Ouattara et le moment venu, le parti se prononcera », a-t-il souligné.
Henri Konan Bédié n’est pas en reste. Lors de sa création, le RHDP a largement amputé le PDCI, parti de l’ancien président ivoirien. Pour Adama Bictogo, « c’est un parti en gestation qui ne représente que 35 % de l’électorat ».
RFI