C’est sans doute l’une des choses que le locataire de Koulouba abhorre le plus : être complètement ignoré par les projecteurs internationaux. Cela lui est pourtant arrivé, la semaine dernière, et pourrait se poursuivre aussi longtemps qu’il ne sera pas dans les bonnes grâces de la France. C’était lors du Sommet Russie-Afrique. Au regard des enjeux bilatéraux de l’événement, le ban et l’arrière-ban médiatique ont été mobilisés vers Moscou où les pays du pré-carré français ont massivement afflué. Au bas mot, le Quai d’Orsay avait l’œil sur la rencontre et semble lui avoir réservé un traitement médiatique au gré de ses préférences. Et le moins qu’on puisse dire est que ce n’est point le grand amour entre la France et le président malien pratiquement exclu du sommet afro-russe. Il faut dire qu’il était présent et absent à la fois car inexistant sur tous les écrans par lesquels les images parviennent au monde entier. Comme par malveillance, celle d’IBK était très habilement mis sous le boisseau par les caméras de France 24, média le plus prisé du monde francophone. C’est le commencement du prix à payer pour les appels du pied très prononcés des hautes autorités à la Russie ainsi que pour le sentiment anti-français cultivé dans l’opinion.
La Rédaction
Le Témoin