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MOUSSA NIANGALY LORS DE LA CONFÉRENCE-DÉBAT ORGANISÉE À L’OCCASION DU 29E ANNIVERSAIRE DE L’AEEM : « NOTRE PLUS GRAND DÉFI EST DE METTRE FIN À LA VIOLENCE DANS LE MILIEU SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE »

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27 octobre 1990 -27 octobre 2019, l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) a 29 ans. Pour célébrer cet anniversaire, la coordination nationale de ladite association dirigée par Moussa Niangaly a organisé une conférence-débat sous le thème : « Dialogue intergénérationnel, échange d’expériences ». Elle a été animée par l’honorable Oumar Mariko, premier secrétaire général de l’AEEM. C’était sous l’acropole de la FAST.

Ils étaient nombreux, les acteurs du mouvement démocratique, les anciens de l’UNEM, les anciens et nouveaux membres de l’AEEM, à participer à cette conférence-débat organisée à l’occasion du 29e anniversaire de la création de cette association estudiantine. Les chants dédiés aux membres de l’AEEM étaient entonnés et l’atmosphère était douce.

Moins bavard, mais engagé pour une école dynamique, le secrétaire général de l’AEEM, Moussa Niangaly, dans son mot de bienvenue, s’est beaucoup penché sur la pacification de l’espace universitaire et scolaire au Mali. Selon lui, contrairement au jugement que beaucoup portent sur l’AEEM, cette association a joué un rôle prépondérant pour l’avènement de la démocratie au Mali. Moussa Niangaly affirme que même si beaucoup de Maliens trouvent que « l’AEEM a dérouté », lui et son équipe ont travaillé et travaillent à la pacification du milieu scolaire et universitaire. « Notre combat, c’est de pacifier le milieu universitaire malien », a-t-il laissé entendre. Pour Moussa Niangaly, la violence n’a plus sa place dans l’espace universitaire et scolaire du Mali. « Les machettes et les armes à feu n’ont pas leurs places à l’école. Et nous allons faire en sorte que cela soit une réalité », a-t-il donné l’engagement devant Dieu et les hommes. Le secrétaire général de la coordination nationale de l’AEEM encourage ses camarades étudiants à cultiver l’excellence. « Tout ce dont nous avons besoin d’utiliser dans les écoles, c’est les cahiers et les bics. Notre objectif aujourd’hui, c’est la promotion de l’excellence dans nos écoles », a-t-il déclaré. Pour lui, la promotion de l’excellence est un grand défi à l’heure actuelle. « Notre plus grand défi est de mettre fin à la violence dans le milieu scolaire et universitaire », a-t-il insisté. Le 1er responsable de l’association estudiantine du Mali a profité de son association pour inviter les autorités et les syndicats d’enseignements à avoir de solutions aux grèves intempestives des éducateurs. Aussi, a-t-il promis de se battre pour des solutions idoines par rapport à la situation des écoles fermées.

Quant au conférencier, également premier secrétaire général de l’AEEM, l’honorable Oumar Mariko est longuement revenu sur l’histoire de la création de cette association sous la dictature du régime Moussa Traoré. Selon lui, cette association a participé activement à l’avènement de la démocratie. Oumar Mariko a précisé que l’AEEM a été créée non seulement pour la réclamation des droits des élèves et étudiants, mais aussi la promotion de l’excellence. Comme Moussa Niangaly, le député de Kolondièba a déploré la violence dans le milieu scolaire par faute de certains membres de cette même association.

Le président du Sadi a profité de cette occasion pour laisser entendre son opposition au système Licence-Master-Doctorat (LMD) et aux écoles communautaires.

Il faut préciser que le Prof Ali Nouhoum Diallo, Me Mountaga Tall et plein d’autres leaders sont intervenus lors de cette conférence-débat.

Boureima Guindo

Source : Le Pays

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