Placé sous mandat de dépôt à la MCA de Bamako par le pôle économique et financier de Bamako pour escroquerie, faux et usage de faux, le jeune Moussa Léo Thienta n’a apparemment pas d’amis à même de l’aider à organiser sa défense. Pis, certains de ceux qui se disent être ses amis, s’adonnent à la désinformation de l’opinion, au lieu d’aider leur camarade, pris la main dans le sac, à bénéficier ne serait-ce qu’une situation atténuante.
Depuis plus d’une semaine, Moussa Léo Thienta médite sur son sort en attendant son procès prévu en début du mois de décembre prochain. Il a été placé sous mandat de dépôt à la suite d’une plainte du Cnj Mali et d’autres structures publiques auprès desquelles il a pris d’importantes sommes d’argent au nom d’organisations fictives de jeunesse qu’il dit représenter. Cependant, il s’est avéré, à la suite d’innombrables dénonciations et plaintes de jeunes maliens le connaissant auprès du Cnj, que le nommé Moussa Léo Thienta n’est pas à ses débuts.
D’après ses fins connaisseurs, son mode opératoire consiste à la création des mouvements fictifs, sans récépissé ni PV de réunion, et dont il est l’unique membre. Ensuite, il use de ses contacts pour entrer en contact avec des structures publiques œuvrant dans le sens de la promotion de la jeunesse pour solliciter des financements et aides. Une fois les sous encaissés, Moussa Léo disparaît et rien après.
Cette pratique a attiré l’attention du Cnj Mali où Moussa Léo n’est pas à sa première. Chose qui a motivé la plainte contre lui auprès du Pôle économique et financier qui a, à son tour, mené des enquêtes et procédé à des auditions qui ont abouti à son placement sous mandat de dépôt. En clair, les éléments de preuve étaient assez suffisantes pour établir la gravité des faits reprochés à Moussa Léo Thienta.
Il faut le dire : aujourd’hui que des voix anonymes se lèvent pour accuser le Président du CNJ et ministre de la Jeunesse et des Sports d’avoir des rapports avoir ce dossier, il est nécessaire d’apporter tous les éclaircis sur cette affaire.
Primo, le nommé Moussa Léo a dilapidé un denier public en établissant des décharges qu’il a lui-même daigné signer au nom d’associations et mouvements écrans.
Secundo, l’affaire l’engage au CNJ et les faits du genre se sont répétés avec la même personne, sans que la destination des sous perçus ne puisse être retracée. Son arrestation a été effectuée par le pôle économique et financier qui a les preuves des infractions et délits à lui reprochés.
Tercio, la plupart des faits reprochés à Moussa Léo remontent à plus de dix mois de cela. En rien, l’on ne peut établir l’implication du ministre Arouna Modibo Touré qui n’a accédé à ce poste qu’en mai dernier, donc bien après que Moussa Léo ait commis l’irréparable.
De nos jours, la désinformation a si prendre un envol que le premier à prendre la parole se croit au zénith. De grâce, car nul ne peut cacher le soleil par la main.
Les ouailles et complices de Moussa Léo doivent avoir l’éducation de se ranger dans leur propre coquille. Leur camarade qui a besoin de situation atténuante les attend surtout au mea culpa, au lieu de jeter l’opprobre sur des honnêtes personnes qui n’ont ni la volonté ni le pouvoir d’instrumentaliser la justice. A fortiori le Pôle économique qui a le ressort sur tout ce qui est pénal au Mali.
A suivre.
Madick Niang pour Malizine