Les responsables des différents partis politiques, la société civile et des
personnes ressources de la diaspora, dans le cadre de la mise en œuvre du
pacte de réformes du système électoral au Mali, ont fait d’importantes
recommandations.
C’est un constatant : la loi électorale en vigueur ne répond pas à certaines
exigences, malgré une dizaine de modification de la loi électorale, qui définit, entre
autres, le régime électoral, la circonscription électorale, le corps électoral, l’éligibilité,
l’organisation et le financement des élections. C’est pourquoi, des acteurs politiques
maliens estiment qu’il faut aller plus en profondeur en prenant en compte toutes les
insuffisances révélées lors de la dernière élection présidentielle.
C’est dans logique que l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite(NIMD) a
organisé une rencontre de haut niveau sur les reformes électorales pour la mise en
œuvre ‘’d’un pacte de reformes’’ du système électoral, à travers une rencontre de
haut niveau, les 30 et 31 octobre dernier.
Après deux jours de débat et discussion, les participants ont formulé, lors de la
restitution en plénière, dix recommandations consensuelles pour parfaire la loi
électorale dans notre pays.
Parmi les points qui ont fait l’objet de consensus, la révision de la loi électorale, la
révision de la loi 02-10 du 05 mai 2002, la proposition d’un chronogramme fixe aux
élections générales, le renforcement de la sécurité autour du processus des
élections, la gestion des radiations lors de la révision des listes électorales, la
déconnection des circonscriptions administratives et électorales, en ajoutant une
dose de proportionnelle, la désagrégation des résultats par âge et par sexe, et l’égal
accès aux medias d’Etat.
Ces différentes propositions seront remises, dans les prochains jours, au
gouvernement pour la mise en œuvre.
Ousmane MORBA
L’Observatoire