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Adresse à la Nation du Président IBK: les contre-mesures citoyennes

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Suite aux événements dramatiques ayant endeuillé notre pays le week-end dernier, le chef de l’Etat s’est adressé aux Maliens, avant-hier soir, pour souligner la gravité du moment et souligner la détermination du pays tout entier à se dresser face aux forces obscurantistes qui nous imposent la guerre.
La victoire contre l’ennemi passe, a indiqué le chef suprême des Armées, par l’élaboration d’un nouveau concept opérationnel qui donne une part importante à l’offensive, au relèvement du niveau du commandement opérationnel sur le terrain et à l’amélioration des conditions d’engagement de nos hommes. Toutefois, ce discours très attendu du chef suprême des armées a convaincu peu de Maliens, du moins, ceux qui se disent branchés, sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi cette dernière sortie n’a pas manqué de susciter des vagues.
Les Maliens s’interrogent toujours : qui est responsable de l’affaiblissement de notre armée ? A quand la fin de ce drame ? Quelle action imprimer désormais à la marche de l’État ?
Si les uns réclament des sanctions sévères contre ceux qui ont acheté des avions frelatés qui empêche la montée en puissance des FAMA dans un contexte de terrorisme exacerbé ou même la démission du chef de la magistrature suprême, d’autres pense que la solution se trouve plutôt dans ‘’l’union sacrée des Maliens’’. ‘’Même si IBK venait à démissionner aujourd’hui, son successeur se retrouvera dans les mêmes problèmes’’, tranche un internaute avant de conclure par ce célèbre adage de Bakary Togola : ‘’ ils sont toujours là en train de se tirer par les pieds au lieu de se donner les mains’’.
Voici les réactions que nous avons triées ce mardi sur Facebook pour vous.

Parti DPM : « un discours caduque, inutile et vide »
Le parti DPM informe l’opinion nationale et internationale qu’il a écouté avec regret et désespoir, quelques jours après la perte de vie de nos soldats à Indélimane, le discours du Président IBK, ce lundi 4 novembre 2019 après 20 h 30 min
Le parti DPM tient à rappeler à l’armée malienne que depuis sa création, le 20 janvier 1960, le peuple malien l’a toujours soutenue, le soutien du peuple malien n’a jamais manqué jusqu’à nos jours.
Même après que les régimes politiques de l’ère démocratique l’ont sabotée et détruite, le soutien total du peuple a toujours été disponible.
Le parti DPM rappelle que des régimes politiques précédents, le régime actuel de IBK a été pire dans le sabotage et la destruction de l’armée, avec l’achat des hélicoptères cloués au sol, d’autres équipements inadaptés, des surfacturations sur le dos de l’armée, la mise à l’écart des généraux et commandements compétents, expérimentés et braves, la signature des accords contraignants et contre.
Comment voulez-vous que l’armée malienne arrive à bout de l’ennemi ?
Les soldats ne sont pas bien armés face aux attaques.
Le parti DPM indique que ce soutien permanent et très fort du peuple malien, ne remplacera jamais, le matériel, l’équipement, la logistique, les avions militaires, les renseignements.
Le parti DPM estime que tant qu’on ne parle pas de la rentrée de l’armée malienne dans Kidal, on ne peut pas parler de la plénitude de l’exercice de la souveraineté sur l’ensemble du territoire malien.
De sa création à aujourd’hui, les forces armées maliennes ont toujours regorgé de braves militaires et de braves soldats.
Le parti DPM s’indigne devant tout discours qui ne parlera pas des éléments suivants entre autres :
1) de la dotation réelle de l’armée malienne en armement, en avions, en hélicoptères… ;
2) de la rentrée de l’armée malienne dans Kidal pour occuper ses positions d’antan (avant la signature de l’accord de Tamanarasset, le 06 janvier 2019) ;
3) du renforcement et de la collaboration des services de renseignements maliens (militaire et SE) d’abord, ensuite avec ceux de Barkane et de la MINUSMA.
Actuellement, au Mali, en l’absence de ces trois éléments entre autres dans un discours, cette sorte discours est caduque, inutile et vide.
Le parti DPM rappelle toujours que l’existence du Mali est menacée, alors chacun doit jouer sa partition avant qu’il ne soit trop tard.
Même s’il reste un seul soldat malien, le parti DPM soutient l’armée malienne.
Que le Tout Puissant Allah bénisse et protège les soldats maliens dans leurs missions.
Que les Maliens aient pitié du Mali.
Bamako, le 05 novembre 2019
Signé : Cellule de communication du parti DPM.

Moussa Sinko Coulibaly, président de la Ligue démocratique : « Je suis profondément déçu »
Discours totalement vide et insipide de Ibk à l’Ortm. Sans hauteur ni volume. Aucune émotion… Ibk se moque des Maliens. Ce pays est foutu à jamais avec un président pareil à sa tête. Je pensais qu’il allait présenter des excuses aux Maliens et démissionner. Je ne suis profondément déçu, mais pas surpris.

Maliba Break News : « Moussa Sinko ne digère plus son destin étrange… »
L’ex-général félon Moussa Sinko Coulibaly nous emmerde !
Pour avoir démissionné, on dirait qu’il ne connait que le mot démission. Tout ce qui sort de sa bouche puante et dégueulasse de traître à la nation n’est que démission, démission et encore démission.
Le faux général après avoir fait une erreur d’appréciation sur les événements et son fabuleux destin, car pensant que son heure était arrivée, ne digère plus son destin étrange.
Comme disait William Bryan : «Le destin n’est pas une question de chance, mais de choix. On ne doit pas l’attendre, mais plutôt l’accomplir.»
Si votre choix désastreux vous a conduit au chômage, vous ne pouvez que vous en prendre qu’à vous-mêmes et apprendre à vous taire en certaines circonstances.
Il n’est pas digne d’un Malien qui se dit digne fils du Mali d’élever la voix pour dire en ces moments difficiles que son pays est foutu à jamais !
Non au contraire, c’est vous qui êtes foutu à jamais. Sinon, le peuple combattant du Mali a toujours su rester debout face à l’adversité.
Alors, je suis désolé pour notre général de studio Moussa Sinko Coulibaly et tous ceux qui, par faiblesse et manque d’ambitions pour le grand Mali, se résument à dénigrer et à maudire leur propre pays juste par haine.
Vous, l’un des enfants gâtés de la République, tout votre apport à l’édifice national se résume à vomir votre salissure à chaque événement dramatique sur la place publique en insultant les institutions et ceux qui les l’incarnent.
Monsieur Coulibaly si vous n’avez pas autre chose à nous proposer que le même son de cloche, alors taisez-vous s’il vous plaît, car vous nous emmerdez à la fin !

Aboubacar Sidick Fomba, président du parti ADEPM : « Le discours insultant et confirmant l’incapacité et l’incompétence du président de la république et surtout de la négation de l’évidence».
Monsieur le président, le moral de nos vaillants soldats est sapé par le détournement des 1230 milliards et du détournement du fonds alloué aux FAMa par l’UE et cela, par manque de traçabilité.
Monsieur le président, le moral de nos vaillants soldats est sapé par la politisation de l’armée, par le fait qu’ils sont soignés par leurs parents sur les théâtres d’opérations.
Monsieur le président, le moral des vaillants soldats est sapé par le fait qu’ils n’ont pas à manger sur le théâtre d’opérations.
Monsieur le président le moral des vaillants soldats est sapé par le fait que les généraux et les hauts gradés ne sont jamais sur les théâtres d’opérations, ils sont nommés dans les postes politiques et leurs enfants ne servent qu’à Bamako.
Monsieur le président, le moral des vaillants soldats est sapé par l’accord de défense militaire entre la France et le Mali qui profite aux groupes terroristes et non aux FAMa.
Monsieur le président de la République la solidarité autour des FAMa passe par l’arrêt du pillage des ressources de L’État.
Monsieur le président de la république la solidarité autour des FAMa doit être une réalité à Bamako, sur les antennes de l’ORTM et les radios nationales.
Monsieur le président de la république, la solidarité autour des FAMa passe par votre sens patriotique en disant la vérité aux forces étrangères et en mettant fin au statut de Kidal.
Monsieur le président de la république, la solidarité autour des FAMa passe par l’arrêt de l’exploitation de nos ressources minières à Kidal.
Monsieur le président de la république, l’union sacrée autour de la mère patrie n’est pas le Dialogue national inclusif, mais la dissolution de l’AN, la lutte contre la corruption et l’organisation d’une conférence nationale inclusive souveraine.
En fin, Monsieur le président, si rien n’est de trop pour le Mali, votre démission sera plus salutaire et plus importante pour la paix et la sécurité au Mali.

Moussa Nimaga, activite : « nous demandons des sanctions sévères contre ceux qui ont acheté des avions frelatés »
«Le président Mansa Bouakary demande l’union sacrée autour du Mali, il demande la solidarité entre Maliens.»
Monsieur le président, nous sommes d’accord avec vous, mais monsieur le président, nous peuple, vous demandons également des sanctions sévères contre ceux qui ont acheté des avions frelatés euuh pardon avions #ferrailles, de ceux qui ont surfacturé nos matériels militaires, de ceux qui ont détourné l’argent de loi de la programmation militaire, de ceux gonfle sur le papier la présence des soldats dans les camps aux fronts alors que la réalité sur le terrain est autre chose.
Nommez des officiers qui se sont formés et maîtrisent le terrain.
Équiper nos camps des petits drones de surveillance… et envoyez les généraux et les officiers supérieurs sur le théâtre des opérations.
Après tous ceux-ci, l’union ne fera pas défaut !

Makan Magassouba, citoyen : « un sentiment de déjà entendu »
Un sentiment de déjà entendu, le discours du chef suprême des armées.
Mais ce n’est pas grave dans quelques jours, il prendra son avion pour assister à un sommet quelque part dans le monde et ceux qui sont à l’origine de l’acquisition d’avion hors d’usage pour l’armée continueront à rouler carrosse à Bamako.
Et le Malien lambda dans tout ça, ah oui il est occupé sur whatsapp et snapchat à se délecter d’histoires inutiles pour son existence.
« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère. »

Mohamed Attaher Halidou, journaliste : « Où est l’homme d’État IBK adulé, craint et respecté de tous ? »
Va- t-on continuer à compter nos morts ? Qui est responsable de l’affaiblissement de notre armée ? Que faire pour arrêter l’hémorragie ?
Quelle action imprimer désormais à la marche de l’État ?
Le Mali en pièces détachées, la solution n’est pas dans un dialogue national qui déjà ressemble à un grand folklore.
L’urgence, c’est de sauver la patrie en danger. Tout le reste n’est que littérature.
Monsieur le Président, ceux qui vous disent que tout va bien sont vos premiers ennemis. Le pouvoir, votre pouvoir ne tient malheureusement qu’à un petit fil, un fil si fragile comme le Mali que vous dirigez tant bien que mal. Ouvrez grandement vos yeux et changez de cap. Le Mali est malade, aujourd’hui plus qu’hier. C’est cela la triste vérité. Les zélateurs et flagorneurs préfèrent toujours vous caresser dans le sens du poil. ATT l’a appris à ses dépens. Vous pourrez demander ses sages conseils. Lui, au moins, a fini par comprendre les Maliens, mais c’est bien après Koulouba. Le pouvoir rend fou. Les courtisans aussi. Le peuple vous regarde et vous n’avez plus le droit de fléchir.
« On ne me trimballe pas» on a tous applaudi. Et aujourd’hui, l’État est trimballé sous le règne du « Kankelintigui « . Où est l’homme d’État IBK adulé, craint et respecté de tous ? Le mythe s’est-il effondré ?
Je préfère ne pas croire.
Excellence, vous avez encore des cartes en main. À vous de savoir les utiliser pour faire vivre et revivre votre ancien slogan « Le Mali d’abord « Pour l’honneur et le bonheur des Maliens « .
Pardonnez mon impertinence Excellence !
Pour répondre à votre appel patriotique, votre appel à l’union sacrée autour des Famas. Je finis mon cri de cœur avec ces vers de l’hymne national du Mali : «
Si l’ennemi découvre son front.
Au-dedans ou au-dehors
Debout sur les remparts…»
Bien à vous mes chers amis !!
Toujours avec le même plaisir !!!

Niaga Diop, jeune leader politique : « incarnons le leadership militaire au sommet d’abord »
Franchement…
IBK a été forcé à faire ce discours.
Aucune mesure forte à prendre. Rien ne changera.
Non, M. le Président, dire que nous sommes en guerre ne résoudra rien si dans les actes, rien n’est fait.
L’union sacrée autour de l’armée ? Je l’ai dit plusieurs fois, incarnons le leadership militaire au sommet d’abord. L’effort de guerre et l’union sacrée seront automatiques après cela.
Non nous ne sommes pas en guerre M. Le Président, nous sommes seulement sur la défensive.
Un discours qui vient du cœur fait renaître le sursaut national. Moi, je n’ai pas été ému.
On pouvait passer ce discours dans les brèves du JT.

Mountaga Toure, activiste : « aller à l’attaque sans un minimum de moyen ouvre la voie à un indicible carnage »
Oui, nous sommes en guerre. Oui, à un sursaut national. Oui, la meilleure défense, c’est sûrement l’attaque.
Mais, aller à l’attaque, sans un minimum de moyen et un maximum de détermination et de préparation, aboutira, inexorablement, à un indicible carnage. En effet, ceux d’en face, s’organisent, s’approvisionnent en armes et munitions (les nôtres) après chaque destruction de nos camps et ont, par-dessus tout, des STRATÉGIES mûrement réfléchies et, savamment mises en œuvre, au péril de leur propre vie dont ils n’ont, d’ailleurs, que faire puisque prêts, d’avance, au sacrifice suprême, l’essentiel étant d’infliger, d’abord, le maximum de dégâts matériels et humains à nos troupes.
Ensuite, ce sont eux qui dictent l’agenda gouvernemental et présidentiel, par leurs attaques aux chronogrammes impeccablement étudiés suivis d’une campagne de communication rondement menée tandis que, de notre côté, nous nous engluons dans des scandales d’achats d’armements non élucidés, dans des manœuvres d’auto-destruction, et que les noms de nos martyrs, tombés sur-le-champ de l’honneur, ne méritent même pas d’être cités individuellement.
Espérons que ces différents revers ouvriront, grandement, certains yeux et les orienteront davantage dans la bonne direction au lieu qu’ils soient, constamment, braqués sur des objectifs difficilement avouables.

Samba Gassama General, malien de la Diaspora : « Un discours de revue de presse des derniers jours »
La seule chose que je retiens du discours d’IBK c’est : « notre seul salut réside en nous-même».
Sinon, son discours était juste pour faire une revue de presse de l’actualité des derniers jours. IBK, c’est nous qui avons une main tendue pour te permettre encore de sortir par la petite porte, car la grande s’est fermée. Ensuite, il restera la fenêtre.

Cheick Oumar Diallo – COD, jeune leader politique : « Nous sommes confrontés à la faillite de tout un système… »
Là où les Maliens attendent toujours un discours offensif et guerrier, le pouvoir malien est, pour sa part, dans le discours déjà entendu de l’appel à l’union et au rassemblement. La raison en est simple : l’État est plus que jamais conscient du niveau réel de ses capacités à assurer la défense du territoire. Cela me rappelle l’époque du Président ATT. Le Mali ne peut plus protéger ses fils et ses filles, car il ne peut assumer ni le coût financier ni le prix (humain, moral) d’une guerre. L’époque de Soundiata et Samory est bien loin derrière nous.
Dans la réalité, le Grand Mali n’existe plus que sur moins de 20 % du territoire. La présence de l’État est maintenue artificiellement sur le reste du territoire par une communauté internationale qui est, elle aussi, débordée par l’ampleur de la faillite du Mali. Débordée, mais aussi face à certaines de ses contradictions qui sautent aux yeux de certains Maliens, toujours aussi adeptes des plus sordides complots.
Aujourd’hui, malgré les apparences et les œillères que nous préférons à la réalité, le caractère quasi irréversible du délitement de l’État, de la déconfiture de notre armée et de notre administration est de plus en plus visible. Rien ne semble pouvoir l’empêcher, ni un dialogue, ni des limogeages en cascade, ni même des changements de gouvernement à répétition. Les discours non plus ne servent plus à rien. Ils ne contribuent qu’à confirmer l’impuissance de l’État. Sauf miracle, tôt ou tard, la situation nous explosera à la figure.
Le problème est systémique et aucun discours populiste ni aucune dénégation ne changera quelque chose à cet état de fait. Plus encore, le Mali n’est pas uniquement face à un problème de personne. Nous sommes confrontés à la faillite de tout un système construit sans aucune vision stratégique à long terme. Le pire c’est qu’aujourd’hui nous n’avons même plus le temps d’entamer la refonte de ce système pourri jusqu’à l’os. Trop de problèmes nous assaillent en même temps.
Personne ne veut se l’avouer ni l’admettre, mais c’est bien la triste réalité de notre pays. La fierté malienne ne peut l’accepter, mais notre pays n’en est plus un. Le seul attribut d’État qu’il nous reste est la reconnaissance de ce nom par la communauté internationale.

Yachim Maiga, malien de la Diaspora : « le bateau IBK vogue et tangue sur le Djoliba sans boussole et sans gouvernail»
Discours IBK de ce soir : insipide, inodore et incolore. Que de vœux pieux et des incantations à l’Union sacrée quand un pan important de l’élite est mis au quai, pendant que le bateau IBK vogue et tangue sur le Djoliba sans boussole et sans gouvernail.
Passons aux actions :
1 : mise en place d’un gouvernement d’urgence nationale resserré,
2 : rappel de tous les officiers supérieurs hauts fonctionnaires et en stage sur le terrain ;
3 : Déploiement de l’état-major sur le terrain ;
4 : Contribution citoyenne de tous les Maliennes et Maliens à l’effort de guerre ;
5 : Suspension de toutes les missions ministérielles à l’extérieur ;
5 : Réaménagement des programmes des médias publics pour sensibiliser et recréer le sentiment patriotique chez les Maliens ;
6 : Mise à disposition de l’avion de IBK à l’armée malienne jusqu’à nouvel ordre ;
6 : Activation de la Cour martiale pour juger et sévir tout manquement militaire sur le terrain ;
7 : Construction d’un cimetière de souvenirs et transfert dans ce cimetière des restes de tous nos soldats morts sur le terrain ;
8 : Appel sous les drapeaux de tous les jeunes maliens jeunes diplômés sans emploi.
Même meurtris et effondrés par ces morts, nous devrions puiser en nous et rassembler nos forces pour sortir du tréfonds.
Seules des actions fortes pourraient nous aider et ces actions fortes nécessitent des sacrifices à tous les niveaux.
Sommes-nous prêts aux sacrifices ?
Yassimiyou

Madiassa Kaba Diakité, journaliste : « La mémoire de nos soldats morts doit être honorée »
Encore, de la littérature. Une main éternellement tendue…Entre temps, nos jeunes sont en train de mourir dans l’anonymat total. Le président est bien capable de donner le nom du soldat français tué. Et les nôtres ? Il faut plus de considérations pour nos soldats tombés sur-le-champ de l’honneur. Ces soldats meurent pour la patrie et on cache leur sacrifice. Que vaut aujourd’hui un soldat malien tombé en défendant la patrie ? Un simple communiqué ! Nos martyrs n’ont-ils pas de noms ? Ne méritent-ils pas plus de considérations de la part de la patrie mère ? Le sacrifice des nôtres ne doit pas se résumer à un simple communiqué. Leurs mémoires doivent être honorées. Vaillants soldats morts pour la patrie, dormez en paix !

Oumar Fomba, citoyen : « accompagnons les instructions militaires données »
Être en guerre : une expression rarement utilisée par les Hommes d’État. Son contexte d’utilisation est bien précis.
Un pays vu en guerre par un Chef d’État va au-delà de toute crise nationale.
Il s’agit là d’une agression que subit ce pays de la part des forces de l’extérieur ou d’un (d’) autre(s) pays.
Un chemin sûr, quant à moi, pour mettre fin à tout ennemi qui s’en prend à la République du Mali.
‘’Nous sommes en guerre.’’, reconnaît le premier militaire malien.
Il parle ainsi, sûrement qu’il a connu/découvert ceux qui nous attaquent.
‘’Des instructions militaires ont été données.’’ le même premier militaire malien.
Bon, accompagnons-le, dans l’Union effective, pour bien mener cette guerre.
Vive la République du Mali !

Aliou Diallokei, journaliste : « IBK se bat tous les jours pour que le mandat de la Minusma soit plus robuste »
C’est la deuxième fois que le président de la république appelle dans un discours solennel à un SURSAUT NATIONAL pour sauver le pays.
C’est fort cas même comme message. Je trouve.
Et il dit NOUS SOMMES EN GUERRE avant d’ajouter NOTRE SEUL SALUT VIENDRA DE NOUS. Deux phrases révélatrices, quand on sait qu’il se bat tous les jours pour que le mandat de la Minusma soit plus robuste, mais que le conseil de sécurité de l’ONU n’a jamais voulu aller au-delà de ce que nous avons déjà.
Il est clair qu’IBK espère un soutien fort du peuple pour sauver L’ESSENTIEL. LE MALI.
Et ceux qui appellent à un coup d’État ou à la démission du président, là aussi c’est clair soit ils ne VIVENT PAS DANS LES ZONES DE CONFLIT (les Bamakois et les expatriés) soit ILS ESPÈRENT TOUT SIMPLEMENT PRENDRE LE POUVOIR (les partis politiques et assimilés.
Nous, qui vivons dans les zones de conflit, nous savons que si le peu qui reste, le minime qui est là parte, s’en est fini.
Si la démission d’ATT en 2012 a permis d’occuper les 3 régions du Nord, si IBK démissionne aujourd’hui, seule Bamako ville échappera au contrôle des groupes armés. Ceux qui espèrent un mouvement des Casques bleus pour nous protéger, aller voir ce qui se passe en Centre Afrique avec la Minusca.

Ché Diawara, citoyen : « Le ton est grave, mais le discours est creux »
J’en attendais rien de ce discours et heureusement sinon, j’allais faire crise cardiaque. Le ton est grave, mais c’est tellement creux. Il ose parler de succès du dialogue national, qu’il a instruit des réunions avec l’état-major, etc. Bizarrement, quand il est dans la merde, il tend la main aux Maliens et même à la diaspora. Ceux qui ont prolongé son mandat sont des criminels et sont complices de tout ce qu’il se passe.

Sory Ibrahim Konate, citoyen : « Le départ du président ne pourrait pas résoudre ce problème »
Progressivement, les terroristes sont malheureusement en train d’atteindre leur objectif : nous déstabiliser, nous démoraliser, nous diviser, nous pousser à l’irréparable, guider nos actions.
Nous devons être un peuple mûr. Nous devons voir au-delà de l’iceberg. Le départ d’un homme, fut-il le président, ne pourrait résoudre ce problème.
Nous n’avons pas besoin d’homme providentiel, mais que ceux qui ont été formés pour nous sécuriser prennent leurs responsabilités. Qu’ils s’engagent et mettent en œuvre ce qu’ils ont appris.
Je ne répondrais jamais aux spécialistes spontanés qui n’ont jamais rien réglé. Mais, je suis convaincu qu’ils sont de bonne foi, car c’est leur pays aussi.
Nous pouvons réussir, nous allons réussir. C’est un devoir de génération. Mais, n’oubliez pas l’histoire. En 2012, nous avons fait des erreurs qui doivent nous servir de leçon…
Je parle à mon peuple.

Sékou Cherif Traore, citoyen: « nos dirigeants jouent à l’ignorance »
Mon point de vue sur la situation du Mali :
Le problème est connu de tous, mais nos dirigeants jouent à l’ignorance.
1- Si le contrôle d’une partie de ton territoire t’échappe et qu’elle est occupée par les soi-disant sauveurs à ton absence, vous trouvez ça logique ???
2- Comment est-ce qu’avec tous ces appareils de surveillance (drone de la Minusma, France, etc.) les renseignements ont toujours du mal à localiser les bandits armés qui viennent attaquer nos positons et disparaître dans la nature sans trace ;
3- Pourquoi avec tant d’armes de guerre française sophistiquées présentent sur le sol et 100 % basés au nord, mais avec tout ça, le même chaos ???
4- Tant que certains groupes sont traités de rebelles modérés et d’autres de terroristes comme ils l’ont fait en Syrie, le problème malien n’aura point d’issue.
Mais dans un adage bambara « aw ye n’dêmê ka nka waara faga, oya sôrô a kun bi bolô « le peuple a beau crier à la trahison du Mali par ses soi-disant sauveurs, mais hélas cela a été mal apprécié par les décideurs.
Je pense qu’il faut combattre le mal à sa racine.
Mes sincères condoléances aux familles endeuillées par les événements tragédies.
Sekou Chérif Traoré

Oumar Kone, citoyen : « Aux hommes de faire l’histoire et non à l’histoire de faire les hommes »
Tout ce que j’ai compris dans ce discours me semble franchement médiocre. Aux hommes de faire l’histoire et non à l’histoire de faire les hommes. Soundiata, la fierté du Mandé a fait son histoire de la belle manière. Voilà pourquoi lui, il est fierté même pour toi… Donc, fais ton histoire pour que tu ne sois pas regret pour la future génération.

Kassim Kissinger, citoyen : « dans un pays d’ignorants, on se tire les pieds au lieu de se donner les mains »
Je pense réellement que mon peuple a encore besoin de souffrir et après, il comprendra c’est quoi se mettre ensemble. Même si IBK venait à démissionner aujourd’hui, son successeur se retrouvera dans les mêmes problèmes. Un peuple ignorant l’essentiel, ils sont toujours là en train de se tirer par les pieds au lieu de se donner les mains. On peut encore souffrir et après nous serons comme le Rwanda actuel. Vive Boua fo 2023… Et je suis plus que sérieux.

Nafiguiya Télévision Halal-NTvH : « L’échec du régime en place est un secret de polichinelle »
A l’intention de ceux qui font la publicité gratuite aux bourreaux de nos FAMa, en relayant sur leurs pages, les images et vidéos sanglantes et humiliantes après les attaques visant nos camps militaires ;
Sachez que vous ne rendez service, ni aux familles des victimes ni aux FAMa, encore moins à la nation malienne.
Dans votre course effrénée de faire du buzz et de récolter des «Likes et des commentaires» vous portez un coup de massue au moral de nos troupes et par ricochet, votre agissement réconforte l’ennemi dans la poursuite de sa mission déstabilisatrice de notre patrie.
Avez-vous pensé aux parents des victimes sur les réseaux sociaux ?
Ceux qui le font également dans le but de faire du mal aux tenants du pouvoir, afin d’avoir la sympathie de l’opinion publique nationale. Sachez que vous n’allez tirer aucun dividende bénéfique au compte de votre combat politique insipide.
L’échec du régime en place est désormais un secret de polichinelle, reconnu par tous les esprits avisés.
Pour autant, cela ne devrait pas être un fonds de commerce ou un moyen pour vous de régler les comptes à vos adversaires politiques. Somme toute, ceux qui apportent leur contribution à cette officine machiavélique et honteuse, en servant de relais de propagande et d’exhibition des butins de guerre de l’ennemi au détriment des FAMa,
«SHAME ON YOU» (honte à vous).
Je refuse d’être un renégat !
ISD

Ben Aly Toure jeune leader politique : « La vérité est que le président est incapable de sortir le Mali de cette situation »
Le Président de la République doit regarder ces images insoutenables ! Ce sont des fils du pays qui tombent comme des mouches depuis des années ! La vérité est qu’il est incapable de sortir le Mali de cette situation et de jour en jour le pays s’enfonce dans le gouffre ! Mes sincères condoléances et mes excuses pour les images en faveur du respect de la mémoire des victimes !

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