Fille de soldat, elle-même soldate, elle a l’engagement, la détermination et l’audace dans les gènes. Elle, c’est Néma Sagara : première femme militaire engagée sur le théâtre des opérations dans le cadre de la reconquête des régions du Nord. Lieutenant-colonel, fraichement revenue de l’école de Guerre de Washington aux États-Unis (National Defense University), Néma Sagara alors basée au Poste de Commandement (PC) de Gao où elle a assuré les fonctions de chef de centre des actions civilo-militaires.
Face à la tragédie subie par ses compagnons d’armes sur le terrain, la Colonel-Major après avoir commandé la Base 100 de Sénou, qui s’occupe du combat contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre, donne un grand coup de botte dans la fourmilière. Assumant son culot et son franc-parler, elle lance un cri de colère contre les forces internationales, dont l’appui se résume en : le médecin après la mort. Elle est écoutée quand elle crie sa colère : « Je n’ai que le Mali alors je ne peux m’empêcher de parler. Les terroristes ont fait exploser un camion d’approvisionnement d’eau et ont ouvert une brèche dans le camp. Les soldats ont appelé à l’aide l’aviation française, mais rien n’est venu ».
L’Amazone de la bataille de la libération devient le temps d’un buzz sur Facebook le porte-voix du Mouvement souverainiste qui dénonce l’inefficacité des forces onusiennes, si ce n’est leur complicité et réclame à cor et à cri leur départ.
Téméraire pour les uns qui l’acclament et lui rendent hommage pour avoir osé en tant qu’officier dire tout haut les vérités que les autres ruminent tout bas (« si ces officiers hommes maliens ont peur de parler, voilà une femme officier qui a eu le courage de cracher le morceau ») pour d’autres, la seule vérité, c’est compter sur ses propres forces. Comme le laisse sous-entendre Néma Sagara.
Le Facebookan de ce vendredi est consacré au cri de guerre de cette Azmazone de l’armée malienne, de cette grande dame qui rend honneur aux barrettes d’officier.
J’aime mon pays le MALI : La colère de colonelle NÉMA Sagara
Mali/Indelimane : « Les forces étrangères sont inefficaces…Les soldats ont appelé à l’aide l’aviation française, mais rien n’est venu », colonel Nema Sagara.
Source : Maliactu.
Colonelle Nema Sagara incarne l’engagement et la détermination
Hamadoun Gakoi Ganaba : elle est crainte au sein même de la hiérarchie.
Moussa Bamamoussa Coulibaly : Elle mérite le poste de ministre de la Défense pour donner l’exemple aux hommes.
Amadou Toure : Nema est une grande dame et une Militaire de valeur. Cependant, si nous avions nos propres avions de combat, nous n’en serions pas là. Wa salam !
Amadou Samake : Maintenant, mon colonel dit la vérité au chef suprême des armées.
Mohamed Sékou : Enfin, si ces officiers hommes maliens ont peur de parler, voilà une femme officier qui a eu le courage de cracher le morceau. Mes respects mon colonel.
Sidi Modibo Dembele : 10000000000 merci à vous, mon colonel. Vivement, la prochaine déclaration sur la même lancé de mon colonel de la chefferie d’une institution. Je suis au gardez-vous mon colonel et jusqu’à ce que vous me libérer !
Inna Sangho : Ni teneni yé min fo bama kan, a don baga ya fo !!!! Dieu merci, Colonel Néma Sagara. Que Dieu te garde longtemps dans notre ARMÉE.
Aicha Sow : Bien dit Mme colonel, on meurt dune et d’une seule fois.
Fadimata Walet Ibrahim : Allahou akbar, maudites forces étrangères, qu’ils quittent tous notre pays, bande d’assassins.
Amadou Samake : Pas de commentaires, nous savons que la France est complice.
Tiemoko Traore : Comme on ne peut pas vivre sans la France, on va tous crever ici, un à un.
Guillaume Mamadou Hachim Diallo : Tant qu’on ne revoit pas aussi le choix des officiers maliens aux postes stratégiques, je crains qu’on ne continu à nous lamenter sur de tels carnages de nos vaillants soldats. Quel gâchis ! Merci, ma très chère Nema, tu es valable et tu ne cesses de le démontrer à chaque occasion qui se présente. Que nos officiers arrêtent de se combattre personnellement et qu’ils se donnent plutôt la main pour trouver les meilleures stratégies efficaces. Vive les FAMas, le peuple vous soutient.
Alhousseyni Traoré : Les autorités politiques ont confié le sort de ton pays à l’ennemi déguisé. Les premiers responsables sont Dioncouda Traoré et IBK.
Ousmane Timbine : Alhousseyni Traoré ne joue pas au malin, on connait les responsables de la venue des forces étrangères dans l’accord-cadre de Ouagadougou, il y’avait deux blocs : l’un était mouvement démocratique, conduit par Issiaka Diakité, Tiebilé Drame, Iba N’Diaye, Soumeila Cissé, Modibo Sidibé.
Alhousseyni Traoré : Ousmane Timbine, mais sous la présidence intérimaire de Dioncounda Traore, n’est-ce pas ?
Founé Kanté : et puis, chaque fois après la tuerie. Ils viennent nous dire des conneries : la France. Que Dieu Sauve le Mali. Merci Néma.
Ouedraogo Amado : Il faut d’abord compter sur ses propres forces. Les forces étrangères sur nos sols sont en réalité nos pires ennemis qu’il faut combattre par tous les moyens.
Diakite Kaou : Plus jamais ça au Mali. Il faut que le peuple assume ses responsabilités face à la France.
Lamine Tandia : De telles informations aident à la compréhension et de la stratégie à adopter. Plus ça pourrit, plus la solution se dessine. Ne perdons pas espoir, la victoire est malienne.
Aboubacar Dembélé : Il faut compter sur ses propres avions…mais encore faut-il que le détournement de fonds publics n’empêche pas l’acquisition de ces avions. La mort des soldats maliens est un assassinat bien planifié…ils envoient des jeunes à la boucherie sans leur donner les moyens de se défendre et d’attaquer…les coupables sont connus alors agissez.
Abdoulayeog Yalcouye : En voilà un témoignage, les forces étrangères ont refusé de venir en aide aux FAMAS.
Yaya N. Keita : On n’en doute pas !
Cette remontée de violence au centre vise seulement à pouvoir introduire encore des éléments juste pour contrecarrer notre volonté de trouver d’autres partenaires dans cette lutte, notamment la Russie. C’est au peuple malien de former un seul bloc derrière nos dirigeants jusqu’à ce que nous ayons atteint notre but.
Cheick Diagne : Merci, et bon courage à toi, la patrie ou la mort, de toutes les façons, on mourra tous. Une mort digne vaut mieux pour chacun et chacune, je me pose la question à savoir qui sommes-nous. Sommes-nous les sujets des blancs ? De la colonisation à nos jours qu’est-ce qui nous échappe, nous Africains sur l’échiquier mondial ? Je pense qu’il faut trouver la réponse avant de se mettre à la conquête.
Fatoumata Couliibaly : On compte beaucoup sur l’équipe qui était présente aux premières heures : vous et le Didié Dackouo et autres au moins pour conduire et les frères d’armes actuels trop jeunes qui on l’amour de ce beau pays et qui est en train de sombrer petit à petit. La nation compte beaucoup sur toi, ma sœur et votre équipe.
Moussa Keita : les forces étrangères ont déjà montré leurs limites. Il est maintenant temps de les remercier pour « mission bien accomplie ». Pendant plus de 6 ans de leur présence au Sahel, le Mali n’a connu que du sang et des larmes, des enterrements et des deuils.
Moussa Keita : absolument vrai. Les forces étrangères sont non seulement inefficaces, mais aussi complètement nulles pour épauler et apporter la moindre aide aux FAMA. Par contre, les forces étrangères sont efficaces pour nuire aux FAMA. Des forces étrangères qui empêchent les FAMA d’accéder à une grande partie du territoire national. Des forces étrangères qui ne jouent pas franc jeu et qui ont un autre agenda. Des forces étrangères soupçonnées d’être de connivence avec certains groupes terroristes. Des forces étrangères dont la présence a causé plus de mal que de bien à notre pays. Des forces étrangères budgétivores, inutiles, inefficaces et nulles.
Moussa Samake : C’est vrai, tout le Monde savait que la France est le complice dans cette affaire-là, mais on ne devrait pas faire un mouvement : tout le Monde sait parler, en vrai dire, la population ne vaut rien, on ne fait que parler seulement.
Cheick Samake : les forces maliennes doivent-elles dépendre pour leur survie des forces étrangères ? Le Mali est un État souverain, depuis 1960. Arrêtons ces discours dépourvus de tout sens pour nous engager résolument dans la construction d’une armée forte et indépendante. L’État de déliquescence dans lequel se trouve notre armée n’a pas pour responsable la France.
Ousmane Tamboura : Tous nos pays doivent avoir leur flotte aérienne et cesser de compter sur les autres. La souveraineté ce n’est pas seulement que les fêtes d’indépendance. Ces fêtes avec des centaines de millions qui ne nous apportent rien.
Mahamadou Drame : Où sont partis les avions que vos menteurs politiciens disent avoir acquis pour vous. Au lieu de vous énerver contre la France, il faut demander à vos politiciens et à votre hiérarchie où est passé l’argent de la loi de la programmation militaire ?
Mohamed Alassane : Tous ces va-nu-pieds qui attaquent les camps militaires n’ont pas de couverture aérienne. Ils circulent à moto.
Halassane Niaré : même demain, ils ne viennent pas et après ? Ton président a acheté un avion pour se promener. Cela ne suffit, il est allé acheter des avions pourris et tu n’as rien dit. Même demain, la France ne va pas envoyer ses avions. Cessez de jeter la pierre aux gens.
Modibo Diarra : Le seul problème du Mali, c’est IBK tant qu’il n’a pas pris une décision ferme pour déclencher une guerre définitive contre ces voyous, nos soldats seront toujours des victimes….
Yakuba Shei Dogoni : Si on n’avait pas payé des épaves, on serait sans nul doute à l’abri de l’aviation française. Donc, il est urgent de lutter contre la corruption et de traduire les auteurs de ce crime contre la nation malienne. On ne peut pas perdre de cette manière des milliards et maintenant nos compatriotes engagés sur le front.
Aboudeni Sanogo : Mes frères maliens, si les forces étrangères refusent de venir au renfort, d’une part, je ne peux pas les accuser parce que nos militaires ont pris notre argent et aller payer des mauvais avions et maintenant nous demandons l’aide des autres. Maliens, ouvrons les yeux un peu, notre guerre c’est pour nous, personne ne va faire la guerre à notre place, il faut que nous nous assumons.
Sidi Modibo Dembele : Malheureusement, nous n’avons pas d’avion, M. SANOGO. Et de surcroît, nous ne pouvons pas disposer d’avion tant qu’une force d’interposition (MUNISMA) est là au Mali.
Alpha Diawara : Aboudeni Sanogo, voilà pourquoi la justice ne doit pas se tromper de combat. Les auteurs incriminés dans l’affaire des avions doivent répondre sans plus tarder.
Yacouba Dougoumalé : Oui, ils auraient dû venir, mais que diriez-vous du scandale autour de l’achat des avions et équipements militaires. Si on avait ces avions, on aurait agi sans faire appel à quelqu’un. La principale cause de tout le mal du Mali, c’est d’abord les Maliens. Triste !!
Brahima Sangare : Je crois qu’on commence à comprendre ce que tous, les sachant ont vu venir. Le meilleur est à venir. Quand ils seront prêts à partir, ils donneront gratuit leur arsenal aux terroristes.
Inoussa Warme : Nous n’avons qu’à nous en prendre à nous même. Si nos dirigeants n’avaient pas acheté des avions obsolètes, nous n’en serions pas là. Nous avons dépensé plusieurs milliards pour le bonheur de quelques privilégiés en sacrifiant les soldats. La France, la Russie, la Minusma…, la meilleure solution reste notre armée.
Mamadou Keita : Si des avions de combat du Mali étaient positionnés à Gao….à vol d’oiseau, c’est maximum 200 km pour arriver.
Nouhoum Dembele : Si c’est vrai, alors ces forces n’ont pas une raison d’être chez nous.
Sikou Fofana : Pourquoi vous demandez secours toujours aux autres, les matériels qui vous faut, il faut demander au gouvernement, il vous va vous en acheter, s’il ne fait pas, tout le monde rentre à la maison, ça suffit !
Baroo Kulibali : Et si on avait des avions qui marchaient ? Franchement, ce n’est pas à l’armée française de nous porter secours. Si on avait une armée bien équipée, on n’en serait pas là. Nous sommes les seuls responsables de notre situation.
Soungalo Konate : Comment faire toujours appel à d’autres forces de nous venir en aide, il faudra compter sur notre propre capacité ou bien capitulé !!
Hamed Macalou : Madame, compte sur toi-même, les forces étrangères, ils ne sont pas là pour nous aider. Toi tu es contre la force étrangère, comment veux-tu qu’il t’apporte son aide ?
Djeneba Diarra : Petit à petit, la vérité finira par triompher.
Mamadou Djiguiba : Comptons sur nos propres forces, parente !
Mohamed Keita : L’ONU est là pour blanchir son argent.
Info Matin