A Paris pour le 2ème forum sur la paix, le Chef de l’Etat ne s’est privé d’asséner ses vérités aux partenaires. En gros malinké, IBK à asséner ses vérités drues en demandant aux partenaires de tenir les promesses pour mieux lutter contre le terrorisme dont ils sont à la base.
En compagnie de nombreux chefs d’état dont ceux du Niger et du Tchad, IBK a indiqué que les budgets des pays du Sahel sont d’une manière plombés par les dépenses en matière de défense et de sécurité. Et d’ajouter que malgré le déploiement de forces internationales sur le terrain, le monde est sourd à leurs appels à la solidarité.
Etant dans une guerre asymétrique qui nous a été imposée avec la destruction de la Libye suite à l’élimination de Mouammar Kadhafi, IBK affirme dru : « Nous nous sentons comme esseulés. On nous écoute avec politesse, avec un petit sourire entendu, mais à l’arrivée il n’y a pas grand-chose. Alors qu’en face de nous, nous avons des gens déterminés qui ont des ressources dans une guerre asymétrique à laquelle nos forces ne sont pas préparées ».
Pour IBK, il en va pourtant de la survie du Sahel. Alors, dit-il : «Nous faisons notre part, aidez-nous à tenir la route ».
Par cette sortie, IBK ne rejette-t-il pas de façon diplomatique la nouvelle force qu’entend déployer la France au Mali ?
Certainement, car les Maliens voient en cette force une force de division de notre territoire qu’ils n’entendent pas accepter. Il s’agit bien de l’opération Takuba annoncée par la ministre française des armées lors de son récent passage au Mali. Les Maliens ont plus besoin, à défaut d’un appui digne de ce nom, un renseignement à hauteur de souhait. Braves que sont nos forces armées et de sécurité, nous pourrons relever le défi.
B. DABO
Zénith Balé