La mobilisation continue, en Algérie, contre la tenue de la présidentielle, le 12 décembre prochain. Mercredi soir, des manifestants sont sortis, à Alger, au 4e jour de la campagne électorale.
Les appels ont été lancés sur les réseaux sociaux. Des manifestants sont partis d’un quartier populaire de la capitale, pour converger vers la Grande Poste, dans le centre d’Alger, point de ralliement du mouvement de contestation, le Hirak, avec des slogans devenus habituels, comme « pas de vote ! »
Des journalistes présents affirment que des forces de police ont été dépêchées sur place pour les disperser. Au moins 20 personnes ont été interpellées, selon le Comité national pour la libération des détenus.
Même si les contestataires continuent à faire entendre leurs voix et que certains souhaiteraient maintenant des marches quotidiennes contre la présidentielle, à trois semaines de l’échéance, l’homme fort du pays, le général Ahmed Gaid Salah en appelle aux « enfants fidèles du pays » et à leur « devoir envers la patrie ». La veille, mardi, il s’était réjoui de « l’élan populaire suscité par le scrutin présidentiel à venir ».
Les 5 candidats continuent, eux, à battre campagne, et à tenir leurs meetings, en présence de forces de l’ordre. Des réunions régulièrement interrompues ou chahutées par des contestataires.
RFI